Los Pillos Hermanos

Critique Parodique

C'est Daniel. Il est parti au Mexique pendant le confinement pour télétravailler au soleil (c'est à dire boire des caïpirinhas). Après un mois sans rien branler, il est fait hermanos dans une bande de Bandidos avec qui il joue au jeu du couteau entre les doigts. Il décide de mettre une photo de lui en fond d'écran sur zoom pour faire semblant qu'il travaille et part avec eux libérer Rojo, un terrible bandit roux emprisonné pour sa mauvaise coloration et son accent américain.

Depuis qu'il est en Télétravail, Daniel ne s'est pas lavé, et ses longs cheveux sales de rasta empestent à des kilomètres. Il n'a pas besoin de menacer grand monde pour que Rojo soit libéré, à condition qu'il quitte vite le pays et arrête de chanter Kendji Girac dès qu'il a trop bu.

Pour le remercier, Rojo lui propose une place dans la nouvelle boite qu'il est en train de monter : Braquos. Si Daniel le rejoint, il sera directement propulsé CTO*, recevra une part égale des revenus, et ne paiera pas l'impôt sur la fortune immobilière.

"Mais, Rojo, c'est quoi en fait Braquos ?"

"C'est le coup d'une vie Gringo"

Après avoir discuté de leur plan au bar à la vue de tous, Daniel et Rojo, nouveaux amigos hermanos, partent main dans la main vers Albukerkos, une jolie ville minière où ils deviennent rapidement shérif à la place du shérif.

Pour blanchir leur argent et parce qu'ils ont toujours aimé le KFC, ils décident de monter une entreprise de poulet dans cette ville où la main d'oeuvre ne manque pas. Ils choisissent un nom qui leur ressemble : les frères pilleurs, Los Pillos Hermanos.

Mais rapidement, Daniel se rend compte que Rojo est non seulement cupide, mais également pervers, comme sa couleur de cheveux le laissait deviner. Los Pillos Hermanos est en fait une entreprise archaïque qui ne respecte pas les règles des trois jours par semaine de télétravail, et rien n'est dit concernant les RTT. Le partage du butin n'est pas vraiment équitable, puisque Rojo se verse tous les mois de juteux bonus qui ne sont en rien liés à son activité.

Daniel confronte Rojo :

"Amigo, pourquoi est ce qu'on est une entreprise archaïque qui ne respecte pas les règles des trois jours par semaine de télétravail ?"

Rojo lui répond en attrapant les fesses d'une prostituée qui passait par là :

"Mais enfin, pourquoi voudrait tu travailler loin d'ici gringo ?

Daniel est outré, et le lui fait bien sentir :

"Hey, pas les putas" (vraie réplique du film)

Rojo, qui n'attendait que çà pour récupérer 100% de la boite, le trahit en lui tirant mille balles en plein coeur. Au conseil d'administration, tout le monde vote pour la mort de Daniel, la fin du distanciel, et la possibilité d'amener un animal de compagnie sur le lieu de travail : c'est le début du règne des putes.

Arrivé directement en enfer, où le diable l'attend déguisé en Julio Iglesias, Daniel râle contre son N+1 et la mauvaise connexion Wi-Fi.

"Mais enfin, ils n'ont pas le droit de faire çà, comment va t'on faire pour nos réunions Zoom maintenant ?

Julio Iglesias aime bien les putes. Pour en voir un peu plus, il décide de renvoyer Daniel sur terre et l'accompagne dans sa vengeance en lui donnant le super pouvoir de la CGT du diable : il ne peut plus être viré par le conseil d'administration.

Daniel décide de mener la révolte populaire, et mène le combat de la CGT du diable dans les rues, tel un vaillant pistolero.

Quand il croise enfin son ennemi juré Rojo, celui ci ne le reconnait pas tout de suite :

"Mais Jefe, on t'a tué !"

"Non, c'est comme çà qu'on tue quelqu'un" (vraies répliques du film)

Après avoir tué Rojo et gagné son combat syndical, Daniel décide de rentrer en France et de demander pardon à son ancien Boss pour qu'il le reprenne. Çà tombe bien, au pays personne ne s'était rendu compte qu'il était parti.

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