Tu seras quoi, quand tu seras grand ?

Le film s'ouvre sur les mains du personnage principal, suivies de près par la caméra, qui dessinent le super-héros qu'il rêve d'être sur un mur. Le tout est assez rythmé, et moi qui ai du mal à prêter attention aux BO, j'ai trouvé l'ensemble du film bien fait à ce sujet.

Le sujet du film est donc assez classique : comment vivre alors qu'une mort prochaine nous menace ? Entre les dessins de notre jeune héros et les quelques scènes d'animation qui jalonnent le film, celui-ci établit un parallèle entre son combat contre la maladie et celle de son super-héros contre un ennemi mortel. L'idée est bonne et bien faite, mais le film aurait presque pu y travailler plus pour nous éviter quelques passages vus et revus (même s'ils sont bien faits).

Et c'est plutôt bien raconté, ce qui en fait un film très sympa à voir. La grande majorité des scènes sont assez justes, et l'acteur principal joue bien son rôle (et pour une fois que la chimio fait aussi perdre les sourcils à un personnage).
Malgré tout, l'histoire reste convenue et sans surprises, surtout sur la fin. On a le droit à tous les ingrédients classiques d'un film de ce type : les parents surprotecteurs, le psy à qui on refuse de parler, l'histoire d'amour, le combat entre le bien et le mal...

Mais j'ai quand même beaucoup aimé ce film, parce que même les scènes les plus prévisibles arrivent souvent à retranscrire quelque chose d'assez vrai.