Enième conjugaison de Saw, avec son côté rédemption comme les nord-américains aiment bien le faire (ici c'est un canadien), avec une touche encore plus prophétique incarnée par le méchant et son look christique.

Avec une pointe d'humour et un peu de parodie, la pilule aurait pu passer. Malheureusement le film se prend très au sérieux et délivre un pseudo message qui se mord la queue.

Le décor : trois cellules dans un sous-sol
Les personnages : six suicidaires
Le maître du jeu : un psychopathe "religieux" qui veut jouer aux dés avec ses victimes
Le but : laisser le destin décider s'ils doivent mourir ou renaître

Ici : dé = destin divin

C'est prétentieux, mal ficelé, prévisible. Ça se veut un film puzzle avec quelques flashbacks mais c'est tellement mal fait qu'on finit par ne plus s'intéresser à l'intrigue mais à guetter le prochain mort.
Dès la première scène, on apprend l'origine du mal : c'est à cause de papa que Jacob est devenu un prédicateur-tueur (comment ça je spoil ? c'est la première minute du film !). Marrant Jacob comme nom biblique pour un tueur. C'est dire si le réalisateur a voulu faire de la didactique pour qu'on comprenne bien à quoi il fait référence, c'est juste écrit et c'est comme ça, c'est ton destin.
En plus le film se prend les pieds dans le tapis en essayant d'expliquer que c'est pas bien de se suicider et qu'il est préférable de recommencer sa vie, et en même temps c'est pas bien d'être fanatique religieux parce que ça mène à faire des conneries. Bon, tout se mélange, du coup on ne sait pas trop bien ce qu'est l'idée du film.

On s'ennuie tellement qu'on jouerait bien à la roulette russe, c'est plus distrayant. Mais pourquoi la première victime ne bute pas le psychopathe alors qu'elle a un flingue entre les mains ? Décidément, l'être humain est bien étrange, ah mais non c'est juste un film où il ne faut pas réfléchir.

Un bon point : le film est assez court.
Under-Breizh
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le 22 févr. 2012

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Under-Breizh

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