Dobermann
6.1
Dobermann

Film de Jan Kounen (1997)

On peut dire qu'il est facile de réaliser un film qui joue la carte de l'ultra-violence, que c'est une recette qui marche auprès de beaucoup de jeunes etc... Mais dans ce cas, c'est là aussi bien trop facile de ne s'attarder que sur cette facette du film. Au delà de ce paramètre, Dobermann a de nombreux atouts, c'est un film que je trouve plein de caractère et de personnalité.

A tous les niveaux, c'est dégueulasse : personnages, environnement, bande son, scénario... Tout est d'un gout discutable, volontairement caricatural, et donc à ne pas prendre au premier degré. Mais j'ai été marqué par l'ambiance (entre Taxi et Seul Contre Tous), par l'identité mi-futuriste mi-archaïque, et tout le folklore de la violence et de la crasse décomplexée mis en oeuvre.

Cassel fait penser à un judge dredd du mal stéréotypé à l'extrême. Les rapports qu'il entretient avec ses associés ou sa compagne (sourde et muette) sont dérisoires.

Dobermann est donc à mon gout un bon film, bien que pas toujours transcendant. Le mauvais gout entraine quelques faiblesses (je pense au scénario, surtout sur la fin, mais bon c'est le jeu aussi). A voir.
Endless_
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Bienvenue en enfer ! et Les films qui sont des plaisirs coupables

Créée

le 26 oct. 2010

Critique lue 488 fois

1 j'aime

Endless_

Écrit par

Critique lue 488 fois

1

D'autres avis sur Dobermann

Dobermann
Gand-Alf
7

Natural born killers.

Cloué au pilori à sa sortie par une presse bien pensante qui n'y voit qu'un objet puéril et dangereux pour la jeunesse, "Dobermann" est a revoir à tête reposé quinze ans après sa conception, loin de...

le 18 févr. 2013

51 j'aime

2

Dobermann
Fritz_the_Cat
8

Affreux, sales et méchants

Quelque part, fallait s'y attendre : filmer Roman Duris faire sa crotte dans un canal puis se torcher avec un exemplaire des Cahiers du cinéma, c'est le genre de blague qui se raconte pas le soir de...

le 2 mai 2015

31 j'aime

9

Dobermann
Amrit
2

Romain Duris aurait plutôt dû se torcher avec le scénario.

Désespérant. Désespérant de voir que des intentions louables sombrent à ce point dans une telle médiocrité. L'idée ? Un film d'action français subversif et plein de fureur, la classe tarantinienne en...

le 18 juin 2011

23 j'aime

3

Du même critique

Rubber
Endless_
7

No reason

Rubber est un film qui marque par le thème qu'il propose, destructeur de conventions, destructeur de prestige auprès d'autres films qui seraient marquants par leur histoire grandiose. Ce thème, c'est...

le 11 nov. 2010

39 j'aime

2

Only God Forgives
Endless_
5

"He's not such a good fighter". Hélas, elle a raison...

Étranges sensations en sortant de la salle... La première fut l'impression de sortir d'une grotte après une bonne décennie d'isolation. Enter The Void est le seul film qui me fit également cet effet,...

le 22 mai 2013

27 j'aime

8

L'amour dure trois ans
Endless_
1

Une comédie profondément dramatique

L'amour résumé à une partie de jambes en l'air répétée à l'infini. Qu'y a t-il d'heureux à se rendre compte que l'amour peut durer plus de 3 ans quand celui-ci est assimilé au vide intersidéral...

le 7 sept. 2014

25 j'aime

7