Cinquième film de la série et ultime interprétation de Fernandel dans le rôle de Don Camillo. Il ne s'inscrit pas comme suite logique du précédent puisque Don Camillo est redevenu simple curé et Peppone est redevenu maire. Un retour au source ? Pas vraiment car le scénario s'écarte du principe original consistant à raconter la vie des habitants du village de Brescello. Ici on dérive dans la politique, version propagande. On est dans la catégorie : Tintin au pays des soviets ... On sent bien qu'il y a une volonté de critiquer le régime soviétique mais l'attaque manque de mordant. Il ne se passe finalement pas grand chose au cours de ce voyage. Et à la fin du film Don Camillo et Peppone partent pour les Etats Unis ... Et pourquoi pas au Congo ? (Tintin au Congo est le deuxième tome des aventures de Tintin).
Peppone organise le jumelage entre Brescello et une ville soviètique qui a offert un tracteur aux italiens. Evidemment le tracteur ne veut pas démarrer ! Seul Don Camillo réussira à le mettre en route ... La scène se veut peut être amusante mais elle est surtout grotesque. Peppone et Don Camillo font partie de la délégation se rendant en Union Soviétique pour les célébrations du jumelage. Le voyage en lui même n'occupe que la deuxième partie du film. C'est évidemment très caricatural ... et sans grand intérêt !
On retrouve dans ce film la traditionnelle opposition entre Don Camillo et Peppone. Bien entendu Fernandel et Gino Cervi assurent le spectacle mais les deux acteurs ont pris de l'âge et leur jeu est moins dynamique. Il y a tout de même quelques scènes mémorables : la grève de la faim de Don Camillo qui donne presque envie de se remettre à table avec lui lorsqu'il met fin à son jeune, le concours de vodka de Peppone qui ne donne pas vraiment envie d'y participer ... mais le film comporte moins de péripéties que les précédents. Le rythme s'essouffle !
greenwich
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le 28 août 2014

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le 28 août 2014

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