Doom
3.8
Doom

Film de Andrzej Bartkowiak (2005)

Alors que Matt Damon m’a appris que seul sur Mars tu pouvais survivre en bouffant des patates, j’ai appris grâce à Doom qu’on pouvait s’y faire incroyablement chier. Donc sur Mars, on retrouve une bande de scientifiques plus intelligents les uns que les autres qui vont (originalité à son paroxysme) effectuer des mutations génétiques, en perdre le contrôle et commencer à se faire décimer. Pour faire face à cette menace, on envoie une équipe de choc guidée par nul autre que….


The Rock ! Le mec le plus badass de tous les temps qui dans le prochain Fast and Furious est capable de dévier une torpille avec sa main gauche tout en se tenant à la portière d’une bagnole en marche avec la droite ! Et putain Karl Urban qu’est ce tu fous là ? C’est quoi le délire ? Le chèque reçu pour le seigneur des anneaux a déjà été flambé ? Le travail alimentaire oui… mais là… PUTAIN LE SEIGNEUR DES ANNEAUX MERDE ! C’est comme si après t’être tapé du foie gras accompagné de truffes tu t’enfilais un vieux cheese de 3 jours. C’est alimentaire… MAIS C’EST DEGUEULASSE !


Andrzej Bartkowiak qui avait déjà accouché de chef d’œuvre tel que Roméo doit mourir, En sursis et Hors limite, arrive avec ce style qu’il maitrise à la perfection : de la testostérone, des flingues et surtout très peu de cerveaux. Comme quoi, les adaptations de jeux vidéo ont toujours droit à des réalisateurs de qualité. Car pour les néophytes, Doom est une saga de jeux vidéo de style FPS action dans un univers horrifique.


On pouvait donc légitimement attendre un film à l’ambiance glauque et pesante où les personnages n’auront de cesse d’être confronter à des vagues de monstres provenants des entrailles de l’enfer.


ET BAH NOOOOOOOOOOONNNNN !


Attardons-nous, mais pas trop non plus, sur ce génie de réalisation. On pourrait se pencher sur ce scénario réfléchi au plus aux points qui fait dire qu’un homme avec 24 paires de chromosomes est un surhomme. Pour rappel l’homme est muni de 23 paires de chromosomes. Et petit point info : le chimpanzé est munie lui de 24 paires de chromosomes. Donc pour les scientifiques de 2026 l’évolution de l’homme est le chimpanzé ! Voilà ! Darwin va te faire enculer !


On pourrait aussi parler de ces effets spéciaux dégueulasses qui te font te demander si 2005 est si vieux que ça ou si les mecs des effets spéciaux n’avaient rien d’autre que Movie Maker pour bosser. Et je ne parlerais pas de cette scène de fin qui est purement dégueulasse en vu à la première personne qui va te bruler la rétine.


Autre problème de taille : on ne voit pas l’ombre d’un cul d’un monstre durant plus de 30 minutes de film. Alors je veux bien admettre la nécessité de mettre en place le film sur quelque minute au départ. Mais pas 30 PUTAIN de minutes où ces connards de Marines déambulent dans les couloirs comme des scoots à la recherche de traces d’un furet.


Ensuite, parlons un peu de la lumière. Alors je veux bien admettre que l’absence de lumière peut donner un petit côté flippant et ça facilite les jump scare (tellement utilisés dans les films de nos jours mais toujours efficaces et produisant son petit effet qui permet à Kevin 12 ans et demi de conclure). Mais là non ! On ne voit rien ! Les mecs se baladent avec des torches qui ne montrent rien avec des conversations aussi passionnantes que ma dernière visite chez le toubib pour parler de ma MST ! Sur ce point-là je suis certain qu’il y a eu un problème au niveau du budget :


« - Bon Michel, il me faut plus de lumière là ! C’est la merde ! On voit rien si ce n’est c’est conduit d’aération dégueulasse ! Déjà qu’on avait pas de budget pour le décor au moins qu’on ait un peu de loupiottes


- Pas possible boss. La caisse est vide, tout est parti dans le casting, la promo et tout le reste. Plus un copek dans la cagnotte. A moins qu’on fasse sauter le budget cookie de la régie ?


- Ah non ! ça on touche pas ! »


Conclusion : Le budget cookie est toujours la cause des films de merde !

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le 15 mars 2017

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Beezell

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