Deuxième long métrage de Gus Van Sant et nous sommes entre ses films « commerciaux » (will hunting, à la rencontre de Forrester…) et ses films plus personnels et sociaux. On est tenu par ce docu-fiction, embarqué par ses jeunes qui rêvés et tombent de haut lors de l’overdose de l’une d’elle.
Les personnages Junkies sont pleins de vie, assez bêtes et emplis de croyances, ils s’aiment d’ « Amour Vache » et n’ont qu’une passion : se droguer.
C’est bien filmé, assez « brut », il y a un peu d’humour noir…
Gus Van Sant ne semble pas juger la vie decses jeunes mais le miracle de la fin semble bien être son « conseil ». On reconnaît le réal de Will Hunting, l’envie de cadre qu’il cache parfois avec ses réalisations planantes (les fougères et les nuages !).
La fin est assez décevante. La désintoxication du personnage principal semble bien facile et on ne suit pas bien son cheminement et ce qui le traverse à ces moments. C’est bien dommage car un tel revirement aurait été intéressant à comprendre. Mais c’est peut être aussi la vision de Gus Van Sant, croire que la volonté suffit, que quand on veut on peut.