... pourvu qu’on ait l’ivresse ?

L’alcool n’est ici qu’un prétexte pour atteindre l’ivresse de se sentir appartenir au monde.

Ce film est aussi beau qu’un film sur un homme qui retrouve le plaisir de se sentir vivant peut l’être.
Les acteurs sont bons, la langue et les ambiances sont exotiques pour nous, spectateurs français, et le rythme est parfait puisqu’il mène à une scène qui est un pur cadeau. Je rêve de la revoir, je rêve de retrouver cette sensation face à une métaphore du réveil si plaisante et belle.
Jamais rien vu de tel.

Il y a de nombreuses choses très réussies dans ce film et je noterai ici les plus marquantes pour moi : la musique (omniprésente et somptueuse), la représentation de la jeunesse et de l’équilibre avec les adultes dans un monde académique où tout le monde se mélange, où rien n’est binaire. Et puis la fraternité ou “sororité masculine”, qui m’a fait penser au Grand Bain.

La sujet au centre du film concerne le taux d’alcoolémie et c’est un facilitateur de scènes comiques - et tragiques - mais je crois que le vrai sujet porte sur le caractère indispensable de la quête du sentiment de joie au quotidien, pour vibrer avec le monde.

windagathe
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le 25 oct. 2020

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