Dune : La plus belle police de caractères de l'année

Encore un petit peu de DUNE ? Allons-y !
Un film dans lequel les colonisateurs (les Occid... pardon, les Atreides) vont piller la seule richesse (le pétr... pardon, l'Epice) d'une planète (le Moyen-Or... pardon, Dune), avec l'aide des gentils mais fiers colonisés (les Béd... pardon, les Fremen) avait vraiment tout pour me plaire, désolé amis démocrates, mais j'ai un bon petit fonds réactionnaire qui clapote dans mon cerveau, donc j'ai été enchanté.
Les "vilains" sont forcément très laids et l'un d'eux expose carrément toute sa graisse, et c'est heureux, sinon je n'aurais pas du tout compris qu'ils étaient les méchants de l'histoire.
Et tout ça magnifiquement interprété par une pléiade d'acteurs à la mode issus de l'Actor's Studio, qui ne jouent d'ailleurs quasiment que dans des chef-d'oeuvre (Momoa, Zendaya, Bautista). Surtout, il fallait bien un acteur de la trempe de Chalamet pour porter sur ses épaules cette oeuvre monumentale. Il ne manquait plus qu'un cameo de Ed Sheeran et mon bonheur aurait été complet.
Quoi encore ? Ah oui, l'esthétique : un désert de sable du début à la fin, des intérieurs chaleureux, d'immenses rassemblements de militaires devant des bâtiments gigantesques pour nous rappeler bien à propos qu'on a déjà vu la même chose dans Game of thrones, Le seigneur des Anneaux, etc, et des couleurs ternes qui soulignent parfaitement l'atmosphère de l'ensemble.
Bref, j'ai adoré. Mais j'avais aussi adoré le roman (un peu amicalement forcé, il faut le préciser, par mon entourage d'amateurs de SF pour qui Dune était la trilogie -à l'époque- qu'il FALLAIT lire.)
J'ai retiré de ce film exactement ce que j'en attendais et je n'ai donc pas été déçu.