La famille Atréides fait face à une conspiration d’un clan rival.
J’ai visionné à deux reprises ce Dune : une fois, exempt de la lecture du roman et l’autre fois, enrichi par celle-ci. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce fut extrêmement plus limpide la seconde fois, la première n’était que du verbiage de gros lard flottant aux pustules purulentes, de gens à la sclérotique céruléenne ou encore de type aux sourcils ridiculement hirsutes car quelques paroles concises au début sont clairement insuffisantes pour faire comprendre un univers aussi foisonnant. L’échec aussi bien critique que commercial ne s’explique pas par les scènes impliquant les vers rapidement expédiées pour ne pas trop apercevoir leur laideur, non plus par le procédé littéraire de la voix-off, peut-être à cause du thésaurus quelque peu complexe de cette création, mais c’est sans doute dû au fait que c’est insuivable pour ceux qui n’auraient pas feuilleté le livre. Néanmoins, j’ai une tendresse particulière pour ce métrage qui possède déjà la patte lynchienne.