Traduire à l'écran de roman de Frank Herbert est un exercice périlleux si on veut en garder toute l'essence au risque de se perdre dans les différentes intrigues. Denis Villeneuve réussit cet exploit de nous livrer un blockbuster de haute volée, passionnant et dans lequel on ne se perd pas. Les scènes d'action sont sidérantes de beauté et d'efficacité, sans écraser les moments de romantisme assumé.
Précautionneux, j'ai revisionné le premier épisode avant de partir au cinéma pour être certain de n'avoir rien oublié de l'intrigue initiale. J'ai bien fait, et c'était utile.
Comme l'indique le spitch, Paul Atreides s’unit avec Chani et les Fremen tout en préparant sa revanche contre les conspirateurs qui ont détruit sa famille. Devant choisir entre l’amour de sa vie et le destin de l’univers connu, il s’efforce d’empêcher un terrible futur que lui seul peut prédire. J'avoue que j'ai eu un peu de mal avec la crédibilité de ses visions futuristes...
Les méchants sont vraiment méchants, notamment Stellan Skarsgård, dans le rôle du baron Vladimir Harkonnen. Le jeune Timothée Chalamet assume pleinement son rôle vedette de Paul avec un charisme encore un peu léger mais plutôt convaincant. Une mention spéciale à Javier Bardem, dans le rôle de Stilgar, étonnant avec une surprenante maitrise de son personnage. Zendaya, dans son rôle de Chani est craquante à souhait.
Les images sont d'une splendeur à couper le souffle, et la musique de Hans Zimmer, envoutante vous emporte sans faiblesse lors des scènes d'action, renforçant la force de l'action et de l'intrigue.
Un excellent moment de cinéma, c'est certain. Reste à attendre la troisième partie... Mais quand ?