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Dupont Lajoie
7.4
Dupont Lajoie

Film de Yves Boisset (1975)

Petite chronique de la haine ordinaire et peinture au vitriol d'une certaine France des années 70 , Dupont Lajoie demeure près de 50 ans après sa sortie une œuvre unique et courageuse. Le cinéma français n'a effectivement pas pour habitude de facilement retrousser ses manches pour plonger à pleines mains dans la boue de son histoire ou la fange des maux et dérives de sa propre société. Alors même si Yves Boisset trimballe une réputation de cinéaste peu subtil, il faut lui reconnaitre sa singularité tant au cours de sa carrière il aura pris le risque de se frotter à des sujets souvent hautement délicats. Des enfants de troupes de Allon Z'enfants à la guerre d'Algérie avec RAS en passant par la pédophilie avec La Femme Flic, la corruption avec Le Juge Fayard, les dérives prophétiques de la télévision avec Le Prix du Danger ou le racisme comme c'est le cas ici. Dupont Lajoie reste à mes yeux le meilleur film de Boisset tout simplement parce qu'il marche en équilibre constant entre une satire grossière mais ultra jouissive de la beaufitude et une dissection au scalpel des mécanismes de la haine et du racisme. Car derrière le trait parfois grossiers de la caricature se cache aussi une plus subtile esquisse qui tient tout à la fois du constat et de l'œuvre quasiment prophétique. Et Dupont Lajoie, bien loin d'être un film dépassé (bien malheureusement d'ailleurs), fait partie de ses films qui peuvent éclairer sous une lumière cru certains aspect notre société actuelle; tout simplement parce qu'en 1974 Boisset avait déjà partiellement compris jusqu'ou l'engrenage de la haine ordinaire de l'étranger pourrait nous conduire .


(Attention Critique pleine de SPOILERS)


Dupont Lajoie c'est donc l'histoire d'un petit patron de bistrot bien ordinaire qui part en vacances sur la cote d'Azur comme tout les ans avec sa patronne de femme et son fils. Direction le camping Beau soleil que les Lajoie fréquente depuis toujours afin de retrouver même loin de Paris la stabilité de certaines petites habitudes. Après un périple dans les embouteillage à admirer les accidents de voitures de ses cons qui ne savent pas conduire, ils retrouvent enfin le soleil. Sur place ils retrouvent aussi quelques autres habitués et amis comme la famille Colin et ce bon monsieur Schumacher et sa femme. Georges Lajoie dès son arrivée n'est pas insensible aux charmes troubles de la jeune fille des Colin (superbe Isabelle Huppert) , une adolescente de seize ans aux formes naissantes qui navigue de son charme éclatant entre provocation et innocence. Lajoie ne saura pas résister bien longtemps à la tentation de cette Lolita et il finira par violer l'adolescente avant de la tuer par accident. Un crime terrible qui trouvera bien vite des coupables idéaux en la personne d'un groupe de travailleurs maghrébins résidant dans un bidonville proche du camping. Le désespoir , le désir de vengeance et un fond latent de racisme pousseront alors un petit groupe de campeurs à une expédition punitive qui se terminera par une ratonnade en règle et la mort d'un algérien innocent. Un résumé qui ressemble à la dépêche de presse d'un banal fait divers, un récit simple et efficace qui fait froid dans le dos tant il est parfaitement credible. Car Yves Boisset tout en frôlant souvent la caricature réussit paradoxalement un récit qui colle à la réalité de son époque avec des personnages plus vraies que nature.


La première partie du film est une mise en place assez minutieuse des différents protagonistes du film , en l'espace de quelques scènes seulement Boisset définit déjà les contours et la logique des futures actions de ses personnages. Georges Lajoie (Magistral Jean Carmet) dès la toute première scène dans son bistrot est définit à travers trois traits marquants de son caractère. Tout d'abord son cote passéiste et un poil réactionnairer, hostile aux changements et aux autres et cela à travers sa première réplique à connotation doucement raciste à l'encontre d'un balayeur noir qui s'amuse de le voir perdre au tiercé , un impression renforcée encore avec son comportement vis à vis d'un jeune hippie à guitare. Lajoie est aussi un homme qui clairement a peur de voir son petit monde changer , un homme qui craint pour son bien (il se déclare prêt à tuer pour sa caravane) et qui n'aimes pas les changements ..... ce n'est pas un hasard si il retourne toujours au même endroit en vacances. Il ne faut pas plus d'un pince fesse rapide et d'un coup d'œil voyeur et salace de Georges à l'encontre de sa serveuse pour déjà comprendre également son attirance et son trouble pour les jeunes filles. Carré et efficace en une seule scène Yves Boisset introduit merveilleusement son personnage de médiocre ordinaire autant Dupont que Ducon Lajoie.


Une fois au camping il suffit à Boisset de suivre un simple diner de retrouvailles entre les differents amis pour croquer avec un trait precis et terriblement efficace et féroce les autres personnages du film. Schumacher (Michel Peyrelon la plus incroyable tete à claques du cinema français) est un petit bourgeois imbu de sa personne et terriblement fier d'un terroir qu'il etale sous les yeux des autres sous la forme d'un copieux plateau de carcuterie , comme le chantait magnifiquement Brassens c'est "un imbecile heureux qui est né quelquepart". Les Colin sont une famille tres uni et un rien paillarde , le pere est toujours pret à tirer un coup et offre des soutif comme on offre des fleurs aux femmes de ses amis. La fille des Colin a donc immédiatement cet aspect paillard et sexuel sur le dos lorsqu'elle arrive et rejoint ses parents au bras de deux garçons. C'est une gamine de seize ans qui sait jouer de ses charmes avec innocence sans pour autant en maitriser parfaitement les conséquences. Boisset suit le repas comme on filmerait une bouffe entre amis dans une comédie populaire et il capture ainsi avec un naturel confondant des personnages qui deviennent à cet instant des gens parfaitement identifiables, plutôt humains, totalement normaux et quotidiens en tout cas très loin d'être de simples pantins caricaturaux au service d'un quelconque message. C'est une évidence; nous avons tous déjà connu et côtoyer un jour des gens comme les Lajoie, les Colin, les Schumacher, tout simplement parce que aussi énorme soit le trait, ces gens existent tous bel et bien. Il faut aussi saluer l'intelligence du casting car Yves Boisset en faisant venir sur le projet des acteurs extrêmement populaire à cette époque s'assurait d'emblée une identification et une sympathie du public vis a vis des personnages. Jean Carmet sortait du succès des deux film Le Grand Blond avec une Chaussure Noire, Pierre Tornade était alors tres populaire grâce à la série des film de La Septième Compagnie ou encore Ginette Garcin qui avait vu son nom associée à quelques jolie succès populaires de Jean Yanne ou Michel Audiard. Une sympathie immédiate qui faisait que ces personnages et ses acteurs n'était pas les autres mais faisait déjà parti de la famille, Yves Boisset pouvait alors manipuler et retourner les attentes du spectateur afin qu'il se retrouve lui même dans une position de réflexion et de questionnement sur les évènements du film. Le spectateur qui va s'identifier à Colin ou Georges devra forcement à un moment donné faire son propre examen de conscience vis à vis de la tournure des évènements. Et Yves Boisset à l'intelligence de ne pas faire immédiatement de ses personnages des gros cons haineux et détestable , mais des gens complètement ordinaires avec lesquels on pourrait presque boire un canon et qui n'ont à première vue que des a priori ridicules et un fond de racisme bien plus idiot que méchant.


Si le film est déjà jubilatoire dans sa peinture acerbe de ces beaufs en vacances il devient carrément brillant dans sa description des mécanisme de la haine. Il y'a du talent de caricaturiste à la Reiser dans le cinéma Boisset , une faculté à grossir le trait pour finalement dessiner les contours d'une société qui sera au final toujours plus crasse et extrême que la plus extrême des fictions. Le racisme ça commence toujours comme dans Dupont Lajoie par simplement des mots , des réflexions qu'on balance comme ça l'air de rien avec souvent un petit cote humoristique et presque bon enfant. Yves Boisset montre cela avec une grande intelligence puisque toute les premières répliques raciste des personnages sont dites comme ça l'air de rien presque le sourire aux lèvres histoire de montrer à quel point elles sortent souvent naturellement de la bouche des gens parfois presque en complicité avec celui qui la reçoit comme le balayeur noir dans le bistrot de Georges au début du film. Ainsi lors du repas au camping c'est encore sur un ton flirtant avec l'humour vache que Colin déclare bon enfant mais quand même tout bas qu'"un allemand fait en deux heures ce que trente bicots ne sauraient pas faire en un mois" . Yves Boisset placera quelques unes de ses répliques vachardes dans la bouche de Schumacher ce petit notable par ailleurs assez cultivé démontrant aussi que le racisme ordinaire touche toutes les couches de notre société.


Lors de la scène du bal on va passer à la seconde phase à savoir le contact, la confrontation physique entre français et maghrébins. Boisset nous montre déjà que passer le stade de la parole certains personnages sont plus en retrait ou en réserve comme Colin qui trouve que Lajoie exagère un peu l'incident et la bousculade et qui préfère calmer tout le monde plutôt que d'envenimer encore plus les choses. Une façon encore de nuancer les personnages et de ne pas les enfermer dans des traits de caractères trop systématique et peut être aussi une forme de dénonciation de cette lâcheté consistant à aboyer très fort de loin sans être tout à fait prêt à mordre. Yves Boisset en profites pour placer une réplique assez géniale de Jean Curtelin (Les dialogues sont excellents) quand Georges reproche aux arabes de regarder de trop près la fille de Colin celui ci déclare : "ils ont pas leur femmes avec eux c'est normal qu'ils regardent les nôtres". Une façon de rappeler en quelques mots que la main d'œuvre étrangère des années soixante dix était amener en France pour des travaux pénibles et mal payés , qu'ils étaient des hommes déracines ne parlant pas notre langue, souvent séparés de leur familles et aussi de leur femmes. Une condition précaire des travailleurs immigrés que Boisset évoqueras également lors du futur interrogatoire des algériens par jean Bouise lorsque celui ci demande si ils sont bien payer, Robert Castel réponds "ils sont payer exactement comme les travailleurs français.... mais à ce tarif là y'a aucun français qui fait ce travail " , une réalité qu'il est bon également de ne pas complètement oublier .


La mécanique inéluctable de la xénophobie est donc en route il lui faudra un simple facteur déclencheur pour faire fleurir sur le fumier fertile de cette haine ordinaire la matérialisation la plus abject du racisme. C'est ici la mort de Brigitte Colin qui va d'un coup exacerber toute la haine et donner un prétexte à son expression physique. Loin de chercher à comprendre ou analyser la réalité des faits le petit groupe va très vite comme par reflex trouver un bouc émissaire idéal en la personne de l'étranger. Une façon implacable de montrer à quel point il est facile de rejeter la faute et le crime sur les autres , Georges Lajoie se décharge ainsi de ses responsabilités et sa culpabilité sur les travailleurs algériens qui deviennent forcement la cause évidente de tout nos maux et nos travers. Une façon allégorique de montrer à quel point il est pratique de donner aux étrangers la responsabilité de tout ce qui déconne dans nos propres vies et nos propres fautes. Pourtant Yves Boisset nous montre à cet instant du film un père de famille bien plus accable par le chagrin que la haine et des gens qui tout autour gravitent en ruminant leur rancœur sans pour autant prendre l'incitative de mettre en route une démarche d'auto justice expéditive. Il faudra un homme pour que toute cette haine larvée se matérialise vraiment , une grande gueule dont les aboiements souffleront sur les braises d'un racisme qui se consume alors plus ou moins en secret à l'intérieur de chacun. Ce type est interprété avec force par Victor Lanoux dans le film , un ancien d'Algérie avec une hargne tenace du "Felouze" qui va gueuler un peu plus fort que les autres et servir immédiatement de leader à un petit groupe qui n'attendait qu'un porte drapeau pour légitimer et faire exploser sa haine de l'autre. Ce personnage aurait sans doute pu s'appeler Jean Marie si Boisset avait eu une approche froidement prémonitoire de l'avenir. En l'état il fait déjà une analyse brillante d'une bonne partie du terreau sur lequel les mouvements nationalistes font prospérer leurs nauséabondes idées. Car le personnage de Victor Lanoux est une sorte de leader d'extrême droite avant l'heure , il se sert du désespoir de personnes en situation précaires (Ici le père effondrée par une mort brutale et injuste), d'un fond latent de haine, d'une émotion vive qui ne permet pas la réflexion, d'un populisme visant à dire que la police et donc l'état ont peur des arabes et ne feront rien pour changer les choses et du rejet systématique de la faute et de l'insécurité sur l'étranger afin d'entrainer avec lui par un phénomène de meute pour embarquer des gens qui tout d'un coup se sentent fort d'appartenir à un groupe et de trouver un écho à leur peines comme leurs plus sombres pensées. Du racisme quasi ordinaire on débouche à une radicalisation de l'intolérance qui aboutit à une véritable chasse à l'homme et au lynchage de travailleurs algériens parfaitement innocents. Une mise en garde implacable et lucide du réalisateur qui semble nous dire que quand la haine trouveras un leader capable de mobiliser derrière lui toute une partie de la population alors les paroles deviendront des actes violents et criminels et que c'est sur la fange immonde du discours xénophobes et de la récupérations de nos plus intimes tristesses que fleuriront les tombes des crimes les plus abjects. Une vision extrêmement noire mais paradoxalement pas aussi sombre qu'elle n'y parait puisque Boisset se garde bien de mettre tout les français dans le même sac et il contrebalance même son récit avec quelques raison d'espérer notamment avec le personnage du fils de Georges Lajoie qui très loin de participer à la ratonnade en fera une condamnation sans appel et finira par rompre définitivement les pont avec son père . Une bonne raison d'espérer que la connerie ne soit pas totalement héréditaire et que l'avenir sera un peu plus tolérant.


La dernière partie du film avec l'enquête de police de Jean Bouise reste un peu moins convaincante à mes yeux . Yves Boisset tombe un peu dans le travers du tous pourris en nous montrant un état complice et un pouvoir carburant à l'injustice ordinaire en souhaitant au plus vite enterrer l'affaire sans chercher à trouver le moindre vrai coupable . Le personnage du flic incorruptible se débattant seul contre tous pour faire éclater la vérité sur ce crime raciste avant de se plier au discours officiel est un peu moins réussit et incisive que le reste du métrage. Je retiendrais simplement de cette partie le très bon dialogue de Curtelin qui fait dire à Jean Bouise "On a beau être habitué on sous estime toujours la saloperie des hommes , si l'intelligence à des limites croyez moi la connerie n'en a aucune".


Il reste maintenant à évoquer la toute dernière scène du film .La fin fait écho directement au tout début du film puisque l'on retrouve Georges dans son bistrot avec les trois mêmes piliers de comptoir que lors de la première scène .On pourrait croire que rien n'a changer mais ce n'est plus vraiment le même Georges que celui du début ,il faut souligner à quel point Jean Carmet est absolument génial lors de cette dernière séquence tant il donne au salaud ultime qu'il interprète une soudaine profonde et et étrange mélancolie. Le père Lajoie apparait soudain bien triste comme un homme brisé par les évènements passés et même quand il réinvente la confrontation avec les arabes pour se vanter d'avoir dérouiller une quinzaine d'arabes à trois (ce qui est une stricte inversion des rôles) on devine alors que bien plus que de la vantardise d'un mytho glorieux on est ici devant un homme qui travestie les faits tant leurs strictes véracité lui semble d'un coup bien peu glorieuse et pitoyable. Et lorsque Saïd débarque dans son bistrot pour lui pointer son fusil dessus en disant "Tu te souviens mon frère" Georges en déclarant "fais pas le con môme ...." semble simplement demander pardon. Une demande bien trop tardive tant le mécanisme de la haine et l'intolérance ne conduit qu'a une haine plus forte encore. Avec ce final Yves Boisset est bien loin que de prôner simplement l'auto justice expéditive et la vengeance , ce qui serait bien paradoxale et absurde 30 minutes à peine après en avoir fait une brillante dénonciation. Le réalisateur ne fait peut être que nous mettre en garde contre notre propre comportement vis à vis des étrangers et sur leurs répercutions sur les futures générations. Il n'est effectivement pas rare de trouver des jeunes issus de l'immigration avec une forme de haine tenace et de rancœur vis à vis de l'état et des français , une forme de racisme à l'envers en quelque sorte. Car à trop avoir mépriser leur pères , à trop avoir attiser les haines, à trop avoir systématiquement cogner sur ces minorités là , à trop avoir cultiver le racisme et le rejet des autres dans le passé nous n'avons fait que braquer un canon contre notre propre tempe . Pour leurs frères, pour leurs parents et grands parents pour le mépris de près de cinquante ans de haine, la France a finit par braquer contre elle même les enfants de sa propre patrie. Je déteste les discours de victimisation , tout autant que les discours de haine, mais il faut savoir regarder son passé droit dans les yeux pour comprendre son présent


Alors Dupont Lajoie œuvre caricaturale et simpliste je veux bien mais près de 45 ans après le film reste d'une brûlante actualité et une gélule salvatrice contre la connerie humaine.....une pilule qu'il serait bon de faire avaler de force à bon nombres de gens encore aujourd'hui . Bien que je ne penses pas qu'un film puisse un jour changer le monde , je continuerais d'applaudir des deux mains ceux qui ont l'utopie et l'insolence de continuer à y croire.

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le 18 févr. 2021

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Freddy K

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