La première chose qui frappe c'est la présence magique de Helena Bergström, 50 ans au moment du tournage elle est incroyablement sexy (et quel sourire) Nous voilà donc partis avec des bons augures… Mais on déchante vite et pour deux raisons, on met un temps fou à saisir l'enjeu du scénario et quand ou croit le saisir on se dit qu'il n'y a vraiment pas de quoi fouetter un chat. L'autre raison tient au procédé narratif, ce qui nous est montré tient plus d'un certain théâtre que du cinéma, je veux dire que nous avons là une primauté de la parole à ce point que le film est excessivement bavard, ça n'arrête pas de parler et pas toujours pour dire des choses intéressantes, or des choses intéressantes qui sont dites, il y en a mais elles sont tellement noyées dans le bruit de fond des parlottes qu'on finit par passer à côté. Tout cela est donc plutôt décevant