Là où l'on pouvait s'attendre à un film avec des personnages et des situations assez clichés, le spectateur fait finalement face à un film très fort, que cela soit niveau narration ou bien la morale qui en ressort ; avec des personnages vraiment attachants. D'ailleurs, le film repose essentiellement sur les deux protagonistes, Eka et Natia, interprétées avec finesse par deux jeunes actrices, dont la performence d'acteur est incroyable, loin d'être remise en cause : elles arrivent à elles seules à nous faire ressentir de multiples émotions, spécifiques étant dit.

La réalisatrice a fait preuve de malice, en rapprochant le film au genre documentaire, et cela grâce à des manières de filmer précises et au suivi permanent des deux jeunes filles dans leur lutte, leur vie quotidienne.

Cependant, on ne sait trop où le film veux se placer, soit un documentaire soit un véritable film.
Parfois, le montage est totalement classique mais on retrouve des plans-séquences, caméra à l'épaule, caractéristique de reportage. De plus, certaines scènes se coupent brusquement, avec une situation différente succédant, ce qui fait des fois perdre le spéctateur dans le déroulement de l'histoire.

Le début est assez long et la fin manque de développement.
Ce long métrage mériterait d'être diffusé dans de plus grandes salles, tant par son réalisme et son contexte choquant.
Alexis_KDCINEMA
6
Écrit par

Créée

le 28 déc. 2013

Critique lue 302 fois

Alexis_KDCINEMA

Écrit par

Critique lue 302 fois

D'autres avis sur Eka et Natia, chronique d'une jeunesse géorgienne

Eka et Natia, chronique d'une jeunesse géorgienne
BlueKey
8

Critique de Eka et Natia, chronique d'une jeunesse géorgienne par BlueKey

Situé dans la Géorgie du début des années 90, après l’éclatement de l’ancienne Union Soviétique, Eka et Natia, Chronique d’une jeunesse géorgienne a le mérite de ne pas tomber dans le film social à...

le 18 juil. 2013

2 j'aime