Where life had no value, death, sometimes, had its price. That is why the bounty killers appeared.

Et de chasseurs de primes il est question, dans ce deuxième volet de la Trilogie du Dollar, qui réunit donc Sergio Leone et Clint Eastwood après Pour une poignée de dollars, que je n'ai pas eu la joie de voir. Pas encore.

A la manière du troisième volet de la saga, l'inoxydable Good, Bad and Ugly, Leone nous introduit à trois personnages sans lien apparent, si ce n'est un certain gout pour tuer des gens. Après tout, chacun son hobby.

Lee Van Cleef est le premier en action. Bon évidemment, c'est Lee Van Cleef donc il fait peur. Mais Sergy Sergio joue sur les apparences, et le brave colonel Mortimer se révélera être le vrai "gentil" du film.

Second in line, El Clinty Clint et son fidèle poncho. Pas très causant, barbu, il apparait vite qu'il offre le meme service à but marchand que Van Cleef : bounty hunter. Qui est certes un film pourri avec Jennifer Aniston mais aussi un nom commun, signifiant chasseur de primes.

Bref, ces deux mecs sont pas forcèment les types avec qui vous avez tout de suite envie d'être potes, mais c'est de l'urine de félin comparé au troisième larron du triumvirat central, un italien surnommé l'Indien avec des cheveux d'arabe et au regard d'alien; El Indio, campé par Gian-Maria Volonté, dont je serais bien dans l'incapacité d'écrire une biographie succinte. A part qu'il a un nom marrant.

Bon logiquement, les couples se forment, sauf que dans le cas de l'Indien c'est plutot un bukkake. Les deux chasseurs de primes s'associent, le bandit recrute une quinzaine de compères. Dont la laideur n'égale que... non, rien, leur laideur n'égale rien. A part le niveau de chômage en France peut-être. Pour vous donner une idée.

Sans raconter la fin du film, je peux vous dire que les mots-clés en sont montre, viol, putain de taré d'El Indio et Ennio Morricone. La scène finale n'est pas rentrée dans l'histoire à la manière du cimetière de Sad Hill, mais elle en est une genèse tout ce qu'il y a de plus honorable. Par contre, le film surpasse, à mon humble avis, le futur troisième volet, en intensité, en qualité de scénario et en lyrisme.

Oui je suis comme ça moi, le lyrisme, c'est très important.

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le 10 mars 2011

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Lucas Stagnette

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