En surfant malheureusement sur la fin grandguignolesque de la fin de la série, Michel Leclerc (à qui l'on droit de grands petits films sociaux) tente un brassage de tout ce qui a fait 2020 (de la vague féministe #MeToo, au virus du covid en passant par les Gilets Jaunes), pas toujours très finement.
C'est finalement dans son art des dialogues et son analyse optimiste et convergente de la lutte des classes et des désaccords politiques qu'il réussit le mieux, en dressant finalement le portrait émouvant des familles Lepic et Bouley enfin dirigées par les enfants, parfois plus fins que leurs ainés sur l'époque qu'ils traversent.