L'amour à mort
Troisième film de Jacques BECKER sorti dans les salles en 1945, Falbalas prend la forme d'une plongée ethnographique matinée d'onirisme. L'œuvre joue en effet sur deux tableaux, deux thèmes,...
Par
le 23 mars 2011
13 j'aime
1
Avec un tel scénario on aurait pu avoir une bluette insipide digne d'un roman photo de "Nous deux". Eh bien Becker parvient à nous transcender tout ça et en faire un chef d'œuvre. La direction d'acteurs est impeccable, Raymond Rouleau est exceptionnel, Micheline Presle magnifique, et Jeanne Fusier-Gir n'a jamais été aussi bonne. Le milieu de la haute couture (que Becker connait bien) est particulièrement bien rendu sous tous ces aspects. Les personnages et leurs interactions sont intéressants et beaucoup plus complexes qu'on ne pourrait l'imaginer. Le personnage incarné par Rouleau est à cet égard très bien vu, on a d'abord de l'empathie pour ce dandy décontracté avant de s'apercevoir que c'est un mufle (et pas qu'un peu), puis de s'émouvoir de sa folie.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 9 déc. 2018
Critique lue 369 fois
3 j'aime
3 commentaires
D'autres avis sur Falbalas
Troisième film de Jacques BECKER sorti dans les salles en 1945, Falbalas prend la forme d'une plongée ethnographique matinée d'onirisme. L'œuvre joue en effet sur deux tableaux, deux thèmes,...
Par
le 23 mars 2011
13 j'aime
1
Troisième film de Jacques Becker, celui-ci s'intéresse à un univers qu'il connait bien, de par sa mère ; la haute couture. On suit un créateur, incarné par Raymond Rouleau, toujours en retard, qui...
Par
le 12 avr. 2017
7 j'aime
3
Jacques Becker plonge dans le milieu de la mode pour raconter cette histoire d’amour fou entre un couturier et la future femme du fils de son plus important fournisseur. En s’ouvrant sur la fin (la...
Par
le 17 déc. 2017
5 j'aime
2
Du même critique
Entre ceux qui crachent leur fiel sur le film et ceux qui crient au génie, il faut peut-être raison garder et faire la part des choses. Globalement "Voleuses" est un film sympathique à la vision...
Par
le 2 nov. 2023
31 j'aime
14
Il est parfaitement normal que le ressenti face à une œuvre soit différent suivant les spectateurs, mais quand je vois tant de gens crier au chef d'œuvre, je tombe du placard. Au-delà des critères...
Par
le 25 juin 2022
24 j'aime
10
Le tâcheron Fleming n'est sans doute pas pour grand-chose dans la réussite de ce film auquel a participé Georges Cukor est qui est avant tout un film de producteur (David O. Selznick) Balayons déjà...
Par
le 11 avr. 2020
22 j'aime
5