L’Esthétichienne

Commençons par ce qui gêne dans ce film, les 2 claques que donne Ippei avant le rut, qui place la relation sous le sceau d’une violence franchement déplaisante. Cela ne dure que 2 fois 2 secondes mais c’est dommage. Le reste peut être assimilé à des jeux, certes que je ne partage pas (les cordes et les nœuds, c’est pas mon truc) entre adultes consentants donnant un film de bondage « pour de rire ». La dominante humoristique apparaît sur plusieurs scènes notamment dans rue, lors de la rencontre du trio et dans la scène finale de torture entre les deux femmes ce qui rend le film agréable à suivre. Techniquement, il est tout à fait honnête, bien cadré, bien rythmé. Le scénario de d’Hidehiro Ito propose une relecture mutine de Dan Oniroku. Le point fort reste toutefois, l’interprétation de Junko Mabuki (l’esthéticienne) et d’Izumi Shima (l’ex-épouse) auxquelles on peut ajouter Mimi Sawaki (la fille en uniforme marin Kiko). Elles donnent toutes, corps au film.
Les amateurs de bondage « pour de rire » devraient pouvoir s’amuser.