Deux frères perdus au milieu des poissons...

Finestkind

Cette histoire est celle de deux frères, Tom (Ben Foster) et Charlie (Toby Wallace), élevés dans des mondes très différents et qui une fois adulte se retrouvent durant un été fatidique avec comme toile de fond le monde de la pêche à New Bedford.

Il y a de ces récits où leur seul but est de nous plonger dans l’abîme grisard qu’est l’existence humaine. On y suit des âmes errantes en quête de lumière et de but à atteindre. Celle-ci vont alors tenter par tous les moyens de s’extirper de leur condition quitte à faire fie des dommages qu’elles causeront en chemin. Après-tout la vie est pavée d’épreuves à franchir pour maintenir son droit d’exister. Rien n’est gratuit dans ce bas monde et tout à un coût, il en va de soi. Ces récits sont comme un rappelle tel un coup poing dans l’estomac que l’existence humaine n’est facile pour personne. Paradoxalement, ils sont aussi porteur d’espoir et c’est surtout ce dernier élément qui compte réellement en bout ligne. Car l’espoir fait vivre et vivre donne l’espoir aussi simple que ça.

Pourquoi je m’évertue dans ce préambule philosophique vous vous demandez sûrement? Et bien c’est fort simple, ‘’Finestkind’’ le long-métrage d’aujourd’hui ce veut un récit comme j’ai détaillé précédemment. Toutefois, il l’élabore assez mal, car il se perd indéniablement en chemin en tentant de le faire.

Le dernier acte qui est assez solide rattrape un peu le coup, mais ce n’est malheureusement pas assez pour élever cette œuvre au-delà de l’acceptable. Ce film possède néanmoins son lot de qualités c’est évident comme sa distribution remplit de talent avec entre-autre Ben Foster, Tommy Lee Jones, Jenna Ortega ou encore Toby Wallace.

En bout ligne, on a le droit à une œuvre qui élève une fresque fraternel profonde sur des bases bancales. Entendons-nous bien, Ben Foster et Toby Wallace forment un bon duo de frères assez attachant, mais ils sont desservis par une narration qui ne leur rend pas justice. Bref ce n’est pas des plus réussi comme film, mais ça vaut au moins un visionnage pour ce que ça à offrir.

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