William Nicholson restera dans l’histoire comme un scénariste (Nell, Gladiator), non comme un réalisateur, et ça se sent dans ce Firelight qu’il semble faire émerger d’un roman classique. Pourtant que nenni : c’est bien à lui qu’on doit le charme d’abord atone, puis pastel et de plus en plus flamboyant d’une histoire qui avance presque sans entraves. L’interprétation manque malheureusement de panache, la jeune starlette n’étant pas destinée à percer, et Marceau noyant toute trace d’intensité dans la prestance de son personnage de gouvernante. Mais ça ne sent pas trop grâce aux moments où ce film aux couleurs changeantes passe doucement d’un thème à un autre : la femme, la gouvernante, la mère, l’amante - Marceau joue finalement sur beaucoup de tableaux et ce n’était pas gagné d’avance de pouvoir garder le contrôle narratif sur tout. C'est une œuvre placide et stable qu’il serait encore trop péjoratif de considérer comme "familiale".

EowynCwper
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le 14 mars 2022

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Eowyn Cwper

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