La Pause des Hommes de Culture, page 13

["Article" initialement publié dans un hebdomadaire pas du tout spécialisé anime, limité à une page A5]


La « critique » d’anime 100% sérieuse, totalement professionnelle, pas du tout subjective mais surtout universelle et intemporelle.


En plus de l'humanité en général, il y a plusieurs trucs que je n'aime pas. Et d'ici quelque seconde ça vas commencer. Je n'aime pas passer plus de temps à écrire ici que la durée de l'anime, et je n'aime pas parler de bons anime (ça c'est de votre faute, paysans qui aimez voir les autres se faire démonter). Comme l'anime de cette semaine est un bon petit film de 1h15, autant dire que vous m'emmerdez (je vous ai dit que je n'aimais pas me créer des problèmes ?).


Flavors of Youth, dont les moult traductions du titre suffiraient à remplir cette page, est un (attention) film d'animation omnibus sino-japonais … slice of life, bien sûr (pour ceux qui me suivent j'ai mentit la semaine dernière). On laisse reposer tous ces ingrédients et voilà ! 3 petites histoires : un mec mange des nouilles, un mannequin fait son boulot et une histoire d'amour.


Le thème principal est … les saveurs de la jeunesse ! (ouai je suis bilingue). Chacune des histoires explore une "saveur" différente. Celle des nouilles, c'est juste un type qui raconte sa vie au travers de différents restos de nouille qu'il a fréquentés. C'est mélancolique, une métaphore de la vie, c'est beau, bref on s'en branle, surtout foncez voir ce film. La deuxième histoire fait plus référence à la liberté, l'égocentrisme et l'insouciance. Donc rien de formidable (même si je trouve l'histoire des nouilles vraiment bien), je n'ai pas besoin d'encore un film mélancolique sur une jeunesse édulcorée.


C'est la dernière histoire qui relève le tout. Bon déjà c'est une histoire d'amour et un drama style Makoto Shinkai, et… oui c'est mon genre fétiche. Mais, en dehors de la qualité intrinsèque de la troisième histoire, celle-ci vient surtout démonter le rendu mélancolique rose bonbon des deux précédentes. Cette fois c'est une jeunesse d'erreurs et de regrets qui est présentée. Cette tranche d’une vie est une blessure. Sans les deux jeunesses précédentes, cette dernière ne serait qu'une histoire triste, mais en reprenant les concepts des autres histoires, en les raffinant et en rajoutant les ingrédients manquants. La dernière partie réussit à équilibrer et lier l'ensemble du film.


Flavors of Youth se ressent finalement comme un mélange d'histoires, dont les saveurs se combinent, s'annulent et se superposent pour essayer de rendre au plus juste un gout qu'a la jeunesse. (Même ton grand père ne s'aurait faire une tel conclusion)


Retrouvez l'intégrale de la PHC ici

Huble
8
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le 14 janv. 2020

Critique lue 136 fois

Huble

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