Forever young est aujourd'hui un film totalement oublié, mais dont on oublie que c'est l'un des premier faits d'armes d'un certain J.J. Abrams, nommé ici Jeffrey Abrams, co-producteur et scénariste à seulement 25 ans.


Ça fait partie de ces romances d'un autre temps, où, en 1938, un homme va perdre celle dont il lui avait demandé la main. Cette femme étant dans le coma, et voulant se changer les idées (!), il accepte l'expérience d'un ami qui lui propose d'être cryogénisé, un hobby comme un autre. Seulement, il sera réveillé 53 ans plus tard, avec son corps de jeune homme. Mais le problème est que non seulement, il va vouloir découvrir si celle qui devait être son épouse s'est réveillée, mais surtout, il doit lutter contre les effets du temps qui le rattrapent...


Il en résulte un très joli film, un peu en-dehors du temps. Bien entendu, ça fait penser un peu à Benjamin Button dans le sens où le temps évolue à deux vitesses, en particulier pour Mel Gibson, mais il manque tout de même l'ampleur d'un David Fincher, une ambition, car tout ça est platement filmé par Steve Miner, réalisateur de deux épisodes de Vendredi 13.
Mais l'histoire proprement dite est très belle, non seulement dans la quête du personnage de Mel Gibson, mais aussi dans sa relation avec le tout jeune Elijah Wood, qui est celui qui ouvre accidentellement la capsule de cryogénisation, et qui va se transformer en une relation père-fils fantasmée. Jusqu'à cette superbe scène, où Gibson fait transmettre sa passion de l'aviation au petit garçon dans sa cabane, avec la musique de Jerry Goldsmith et les bruitages qui donnent l'impression d'être dans un cockpit.


Il y a tout un tas d'acteurs de qualité dans ce film, notamment Joe Morton, Jamie Lee Curtis, et quelqu'un que je ne connaissais pas mais qui est très juste dans les quelques scènes où on le voit, Nicolas Surovy qui incarne le petit ami de cette dernière.
Voilà une chouette découverte, mais malgré sa mise en scène très plate, je suis surpris qu'avec le nom de J.J. Abrams, Forever Young reste totalement méconnu.

Boubakar
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le 25 déc. 2017

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