Frankenstein s'est échappé (The Curse of Frankenstein) est un film fantastique britannique réalisé par Terence Fisher, écrit par Jimmy Sangster d'après le roman Frankenstein ou le Prométhée moderne, de Mary Shelley, produit par Michael Carreras, Anthony Hinds, Anthony Nelson Keys et Max Rosenberg pour la Hammer films... une relecture qui met en scéne (sur une direction artistique de Bernard Robinson et une photographie (en Couleur) de Jack Asher) le Baron Victor Frankenstein (joué (enfant) par Melvyn Hayes et (adulte) par l'excellent Peter Cushing) qui veut créer un être humain personnifiant l'homme idéal... alors que ses expériences, très décriés par son ami et ancien percepteur Paul Krempe (joué par Robert Urquhart) vont donner vie à une créature monstrueuse (interprété par Christopher Lee) doué d'une force surhumaine qui va semer la terreur autour de lui... et tout particulierement auprès de sa maitresse Justine (jouée par Valérie Gaunt) sa bonne et sa cousine Elizabeth (jouée (enfant) par Sally Walsh et (adulte) par Hazel Court qui habitent le manoir... Première adaptation très libre du mythe Frankenstein créé par Mary Shelley... par les studios Hammer Films... The Curse of Frankenstein (oublié le titre en Français qui semble avoir été fait par des incultes... qui confondent la créature avec son créateur) est aussi a première adaptation cinématographique de Frankenstein à avoir été tournée en couleur (en Warnercolor)... mais c'est aussi le film qui réunit les deux acteurs phares du studio, Peter Cushing et Christopher Lee (les deux acteurs avaient déjà joué ensemble dans la version d'Hamlet (1948) de Laurence Olivier et Moulin Rouge (1952) de John Huston, sans y partager la moindre scène)... Premier film qui est caractéristique du style des films d'horreur de la Hammer et crée le genre qui s'appuie sur le cachet victorien des Bray Studios, style accentué par le jeu très british des acteurs et de la profusion des détails horribles (dissections, sang montré et non plus suggéré d'autant plus que le film en couleur sublime le rouge du sang…) en bouleversant les codes de la censure... et en créant la recette des Horror Movies de la Hammer... en revisitant les classiques des films d'horreur d'Universal...