Gran Torino : Un film de grands clichés

Aussi inimaginable que possible, ce film réussira peut-être à vous faire lâcher une petite larme avec un scénario qui, à premier coup d’œil, semble banal.


Gran Torino est sorti au cinéma le 25 février 2009 dont le réalisateur est Clint Eastwood. Il a lui-même joué comme acteur principal pour ce film en question. Classé sous drame et thriller, Gran Torino est considéré comme un de ses plus grand chefs-d'oeuvre.


Résumé : Monsieur Walt Kowalski, un retraité qui a survécu à la guerre de Corée (du 25 juin 1950 au 27 juillet 1953) perd sa précieuse femme. Elle est morte de vieillesse.
Cependant, avant de le quitter, sa chérie eut le temps d’exprimer un dernier vœu qui le concerne. Madame Kowalski souhaite qu’il ait quelqu’un sur qui il peut compter, une personne à qui il peut se confesser au cas où puis bien sûr, qu’il vive une joyeuse vie même sans elle. Monsieur Kowalski, lui, n’en a que faire. Il préfère siroter dans son coin en compagnie de sa chienne Daisy. En outre, il se débrouille très bien sans l’aide de quiconque. Il a passé des mois ainsi.

Seulement, il est quand même humain. Alors quand notre homme dû se résoudre à remonter un vieux congélateur pesant fort lourd, du sous-sol, il s’est finalement décidé à aller demander de l’aide à ses voisins Hmong. C’est un acte normal, me direz-vous.
Pourtant, monsieur Kowalski est aussi renfermé sur lui-même et insociale qu’un coffre-fort. Eh bien, qu’il aille sortir et parler un peu au « monde extérieur » est juste incroyable. Non, sans rire, c’est même extraordinaire. Ce que vous ne savez pas encore, c’est que notre protagoniste est très raciste. (Vous pourrez constater qu’il appellera son secoureur de « Tête de citron ».)

Heureusement, plus il apprendra à connaître ses voisins, moins il sera ségrégationniste.


Il est évident que monsieur Eastwood a fait exprès de nous montrer d’abondants stéréotypes qu’il peut y avoir autant sur les asiatiques que sur les américains, européens, africains…
Or, cela me met hors de moi. (Ah~, qu’est-ce j’aimerais bien leur ficher une raclée à tous ceux qui ont insulté des innocents personnages de l’histoire en se justifiant uniquement par des préjugés…) Ce n’est pourtant pas un si mauvais point en soit mais quand il y en a trop, le film devient lassant et répétitif.
Hormis cela, j’ai adoré le reste. Le développement positif de Walt Kowalski au cours de tout le long-métrage fait vraiment plaisir à voir. Au début, je ne l’aimais mais alors pas du tout. Finalement, au bout du film, je me suis résignée à l’apprécier malgré le fait qu’il sorte toujours ses ridicules blagues à propos des couleurs de ses proches… Par ailleurs, vous serez étonné de cette fin. (Je préfère laisser le suspense...)


Conclusion : Effectivement, ce film n’est pas trop mal à visionner mais ce n’est pas le meilleur de tous les films non plus. Alors, si le résumé a éveillé votre curiosité, allez le voir. Si non, ne le faites simplement pas.


Le Lynx doré -

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le 14 janv. 2019

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