Je ne suis pas beaucoup plus vieux qu'Harry, sans doute est-ce pour ça que je fais partie de la horde de groupies de cette saga. Et pourtant, vous ne me ferez pas croire que cette horde là est la même que celle des niaiseux Twilight. Les fanas de Harry l'ont vu sortir du placard, enfourcher un balai, arpenter les couloirs de Poudlard. Et vivre des aventures toujours plus spectaculaires. La mayonnaise d'une saga prend si l'on s'identifie au héros, si le réalisateur prend la peine de s'attarder sur les petits détails de sa vie. Ce sont ces détails que l'on vient chercher dans HP. Et si une bonne grosse aventure est incluse dans le package, on prend !
Ce dernier volet - partie 1 - est une franche réussite. Plus que jamais fidèle au livre, Yates quitte en douceur ce qui faisait l'essence de la saga jusqu'alors - Poudlard, les marmites, Neuville, etc. - pour emmener ses héros dans l'inconnu. Pour conclure leur quête. Pari difficile : comment priver le public de ses repères ? En lui promettant d'y retourner et que tout ça n'a finalement pour seul but que de sauver l'essentiel : Poudlard, les marmites, Neuville, etc. Avec l'impression franchement agréable que le style crépusculaire, façon Michael Mann - voir la scène de la plage - colle plutôt bien à la saga. Si JKR pouvait avoir encore un tome ou deux d'inspiration...