1950 : les films parlent d'amours dramatiques et insensées, de riches familles qui vivent un scandale et de bandits qui parlent avec des voix de cow-boy, le tout accompagné soit par du classique, soit par du jazz, c'est la seule surprise.
Harvey, c'est autre chose. Harvey, c'est en fait un putain d'ovni cinématographique qui restera toujours intemporel.

Plantons le décor : Elwood P. Dowd est un type formidable, charmant, cultivé et gentil. Mais alors tellement gentil. Il pourrait faire un très bon parti dans la société américaine des 50's s'il n'allait pas toujours dans les bars avec son meilleur ami, Harvey, un lapin invisible de 1m80. Quand sa sœur décide de le faire enfermer à l'asile et qu'elle s'y fait interner par erreur, on se demande vraiment qui sont les plus tarés de notre monde. Et c'est sur ce fil conducteur que le film développe son intrigue.

Je recommande expressément ce film à tout cinéphile et encore plus à ceux qui auraient une aversion pour les vieux films (dont le son est souvent merdique et dont l'acteur principal est souvent le premier coup de foudre de nos grands-mères, plutôt angoissant en effet). Personnellement, j'ai réussi à réconcilier beaucoup de gens avec ce genre de film en passant justement par Harvey. Sans parler du jeu d'acteur de James Stewart qui est juste parfait.


Spielberg a voulu en faire un remake dernièrement. Heureusement qu'il a abandonné le projet. Ça n'aurait jamais valu l'original.
QueenyHarvey
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 23 sept. 2011

Critique lue 637 fois

4 j'aime

1 commentaire

QueenyHarvey

Écrit par

Critique lue 637 fois

4
1

D'autres avis sur Harvey

Harvey
Kobayashhi
7

Plus fort que Bugs Bunny et le Doctor, voici Harvey !

Harvey, c'est l'exemple type d'un film qui aurait pu rester anecdotique et sombrer dans l'anonymat le plus total sans un acteur solide pour incarner véritablement son personnage et porter ce récit...

le 4 oct. 2013

20 j'aime

6

Harvey
Cmd
9

The happy man, the pooka and the psychiatrist

Parfois on a tellement de respect, tellement d'émotions pour une oeuvre qu'on va la brandir tel le Saint Graal, battre la campagne, le tambour de guerre et tout opposant pour mieux répandre l'allègre...

Par

le 24 juil. 2012

16 j'aime

11

Harvey
busterlewis
7

Critique de Harvey par busterlewis

Harvey, pièce de théâtre maintes fois adaptées (elle l'est en ce moment à Broadway avec Jim Parsons, le Sheldon de Big Bang Theory), est aussi devenu en quelque sorte un classique du cinéma. Et cela,...

le 13 mai 2012

5 j'aime

Du même critique

Mutter
QueenyHarvey
9

Et soudain, ils ont eu des moyens.

Alors ouais ok, on accuse Mutter d'être une pauvre usine à singles commerciaux. Blablabla. Mais si on arrête un instant de baver de la merde et qu'on écoute les... allez... cinq premiers titres de...

le 25 déc. 2011

15 j'aime

Odessey and Oracle
QueenyHarvey
9

Une des perles de 1968.

Les Zombies ont pas vraiment de chance. Ils ont eu le malheur de vouloir faire leur propre style de pop bien fin et bien léché aux accents symphoniques, à grand coup de demi-ton et parsemé...

le 18 mars 2012

9 j'aime

Tommy
QueenyHarvey
10

"Tommy can you hear me ?"

"Tommy" est sans doute l'un des concept albums les plus barrés du XXe siècle. Sortie du cerveau au bon sens discutable du guitariste Pete Townshend, l'histoire est celle de Tommy (sans dec'), petit...

le 17 mars 2012

8 j'aime