Une histoire sensorielle.

Antonia prend sa douche. Il est 9h30. Son fils de 7 ans frappe à la porte et lui rappelle qu'elle doit l'emmener au bus qui doit le conduire à Paris où se trouve son père. Il sera absent deux semaines. Puis, elle se rend au boulot, à l'hôtel Mira Mare de Berlin. Elle est en retard.

Son supérieur l'engueule puis, bienveillant, la prévient que c'est la dernière fois qu'il accepte un retard. La prochaine fois ça sera la porte. En pleure dans le vestiaire, elle avoue à une collègue qu'elle n'a pas eu de rapports charnels depuis la naissance de son fils. Résignée, elle pense qu'aucun homme ne fait attention à elle, qu'elle leur est invisible, qu'elle ne les intéresse pas.

Elle prend son service, fais les chambres, comme d'habitude. Puis, elle arrive dans la chambre 823, il n'y a personne a priori. Elle entend un bruit qui la laisse figée. Un homme nu sort de la salle de bain. Il ne la voit pas. Il est aveugle. Par hasard, il tombe sur ses pieds et remonte. Ils vont se « rencontrer » et se laisser aller à leurs sens. Un coup de foudre sensuel.

Un court-métrage intéressant par moments. La scène de sexe est très explicite. C'est une œuvre pour un public averti (qui en vaut deux). Cette femme pense être invisible (elle ne voit pas le regard de ses collègues sur elle) et c'est un homme qui ne peut pas la voir qui va lui faire goûter de nouveau au plaisir des sens qu'elle avait oublié.