Jamais un film prétendant parler du cinéma n’en a finalement autant peu fait. Avec une première demi-heure totalement inepte et insupportable de mièvrerie, Scorsese développe une histoire aussi longuette qu’inintéressante. Évoquant Méliès et ses prouesses en deux coups de cuillers à pot, il s’attarde sur ce morveux d’Hugo Cabret, insignifiant au possible dans sa crétine quête de vérité sur le travail de son défunt papounet (coucou Jude !).
Lent, très lent au décollage, ce dernier Scorsese peine à s’élever au dessus des pâquerettes et tend par moment vers du mauvais Jeunet avec des personnages parigots stupides et sans chair.
En plus d’être très énervante, l’histoire en devient frustrante de ne pas réellement parler de Méliès, figure pourtant essentielle au Cinéma. Il est très rageant de voir un tel génie relégué au rang de second couteau sur le retour.
Et en plus c’est très très moche.