Trappin' in the closet

En commençant avec un titre qui reprend l'oeuvre du rappeur R.Kelly, je pars déjà avec un capital "crédibilité" de +1000, encore plus pour ceux qui me suivent et savent que je suis un "Hardcoregamersisitavu". Oui je peux aimer les univers au background sombre et glauque à la Hotline Miami tout en appréciant le dernier Richard Curtis. Parce que oui ! J'ai aimé "il était temps", comédie romantique qui comme tant d'autres, noient le marché du cinéma comme pas permis. Une critique subjective par l'émotionnelle plutôt que la sacro-sainte "objectivité", vous voilà prévenu.

Pourquoi alors ? Le film du studio "Working Title" peut se targuer d'avoir une place dans mon cœur pour cette année cinématographique 2013. Ma foi, pour plusieurs et bonnes raisons, je ne sais même plus par où commencer. Fichtre ! Mettons en avant déjà tout le concept du voyage dans le temps qui ferait pâlir n'importe quel fan de la trilogie de Zemeckis. Ce voyage dans le temps qui aurait pu détruire toute cohérence à force de réutilisation systématique pour servir la progression du scénario est par magie ici, utiliser à bon escient. Pour diverses raisons qui vous sera dévoilé durant l'intrigue, le voyage dans le temps à des règles et des limites. Tous ces détails permettent de réguler, de comprendre et ainsi d’apprécier ce système qui s'intègre à un postulat de base des plus mielleux et banals d'une comédie romantique. Oui et alors ? Avouez que ça aurait un staff américain ou français derrière ce synopsis, le résultat en serait gâché par ces deux écoles qui ont une fâcheuse tendance à rendre des mauvaises copies quand il s'agit de comédie romantique.

Une comédie romantique sur fond de culture anglaise, c'est beaucoup plus subtil, l'humour anglais, le casting qui sublime le terroir et qui le rend bien avec ces villes et campagnes atypiques qui forgent ce pays. Merde, je me perds, à vrai dire si je pouvais revenir en arrière fignoler ma critique, ça serait bien, mais non. J'ai vraiment la flemme pour tout en ce moment. Même pour développer la "plue value" de ce film, je me bloque. Pourtant pendant tout le film, il n'y a pas eu de grand et de mauvais moments, pendant toute la séance j'avais le sourire collé sur le coin de la gueule. Ne pas réussir à décrire ce sentiment me frustre allègrement, parce que le film en lui-même n'a que deux vrais défauts, son cadrage sur vibromasseur et sa version française qui ne rend pas hommage au casting épique, en la faisant surjouer par moments.

Pour arriver sur la conclusion, si vous avez le temps, jetez un coup d'oeil à ce film, c'est loin d'être une oeuvre qui restera dans les annales du cahier du cinéma, mais il fait son job pendant les deux heures, du rire aux larmes, des larmes au rire, tout est une question d'appréciation des situations et de la timeline de votre vie.