Ce film est le bonne surprise de ce mois de mars, malgré quelques petits défauts qu'il ne faudrait pas oublier. Paola Cortellesi nous immerge dans la période qui suit immédiatement la fin de la seconde guerre mondiale et il ne faut pas oublier que l'Italie appartient au clan des vaincus, ce qui influe évidemment sur le moral de toutev la péninsule. C'est ce que répète inlassablement Ivano, le mari de Delia. Le couple vit chichement avec ses trois enfants, la plus grande étant en age de se marier, les deux autres, des garçons ne pensant qu'à se chamailler. Ces deux garçons vivent évidemment avec l'iamge du père comme modèle. Quand à la fille, l'image de sa mère est très ambigue, puisqu'elle l'aime et la soutient, notamment pour faire vivre la famille, puisqu'elle rapporte un peu d'argent avec son travail. Mais elle accepte d emoins en moins la façon dont son père se comporte vis a vis de sa mère. En effet, le film commence un matin alors que Delia se réveille et dit bonjour à son mari. Pour toute réponse d'Ivano, elle a droit à une claque retentissante qui n'est évidemment qu'un exemple de ce qui arrive régulièreemnt quand Ivano a besoinn de se défouler. Marcella ne comprend pas pourquoi sa mère ne fuit pas le foyer. Mais ce qu'en pense Delia tient en une réponse qu'elle lui fait : J'irai ou ? En vrai, la réponse est presque malhonnete, parce que delia sait très bien ce qu'elle voudrait : retrouver son amour de jeunesse qu'elle croise encore de temps en temps et dont elle voit bien qu'il la regarde toujoursa vec les yeux de l'amour. La vrauie réponse à mon avis, c'set celle que font la plupart des femmes dans ce genre de situation : elle reste pour les enfants. Peut-etre aussi quand meme parce qu'elle a peur des risques qu'elle pourrait prendre enj partant. Est-elle certaine de trouver mieux ? En effet, le machisme fait partie des banalités dans l'Italie de cette période. La réalisatrice nous fait sentir que le couple a trouvé presque une sorte d'équilibre, en osant filmer des scènes ou le mari bat la femme sous la forme de chorégraphies qui tiennent de la danse. Pour le spectateur, l'impression est que ces moments pénibles sont devenus une telle habitude dont ils sont incapbles de sortir ,qu'ils savent àl'avance tout ce qui va se passer, comment cela va se passer, un peu comme si c'était écrit à l'avance. On passe par ces moments pénible et ensuite on passe à autre chose. Quoi que, dans ces autres choses, il y en a d'autres de pénibles, car le grand-père des enfants, le père d'Ivano habite à la maison et il a beau être impotent, lui aussi se montre particulièreemnt pénible. Il n' a plus les moyens physiques de son fils, mais le caractère es bien là. Globalement, le dicton tel père tel fils prend ici toute sa signification. Et puis, du fait de sa défaite, l'Italie est occupée par des militaires qui surveillent que toutse passe bien dans les lieux publics, dans la rue surtout. C'set ainsi que Delia est repérée par un jeune soldat noir-américain qui cherche à nouer la conversation. Delia cherche à le fuir, jusqu'au moment où une idée germe dans sa cervelle et alors elle sait comment l'intéret du soldat pourra lui servir.

Bien, tout cela pour dire que Paolo Cortellesi retranscrit avec maitrise l'atmosphere de l'Italie de l'epoque. Le film n'a pas obetnu un gros succès en Italie par hasard. On sent bien que le public italien y a trouvé de nombreux points lui parlant. L'iamge en noir et blanc et la reconstitution y sont pour beaucoup ,les interprétation saussi. Et puis, évoquer la difficiole condition féminien de l'époque arrive au bon momebnt, avec la vague féministe du moment, comme nous le savons tous. Le vrai point négatif du film à monavis vient de sa conclusion qui se troyuve etre en rapport avec le titre. Oui ,elle apporte beauicoup d'emotion, mais elle tombe comme un cheveu sur la soupe. On finit par comprendre plus ou moins la teneur du billet que delia avait reçu et qu'elle a perdu à un moment crucial. Bref, pour en arriver à ce qu'on observe il y a forcement eu une préparation importante et le film la néglige considerablement. Après coup seuleemnt, on comprend pourquoi on voit régilièreemnt certains slogans qui s'étalent sur les murs de la ville. A ce propos, on sent une atmosphère de village là ou vit Delia avec sa familel, impression accentuée par l'intense actiovité de comérage qu'on y observe. Mais, certains plans nous montrent une grande ville qui pourrait être Rome. il est vrai qu'à l'epoque et après de nombreuses destructions, Rome ne ressemblait certaimement pas à la ville qu'elle est actuellemnt.

L'autre point que j'allais oublier et qui retient delia dans son foyer, c'set ce qui se passe autour de sa fille. Un hasard lui fait comprendre que sa fille va tout droit vers une situation qui ne sera pas meilleure que la sienne. Mais comment empecher cela, alors que la fille est amoureuse ? Delia n'a aucun mal a se rappeler commentn les choses se sont passées pour elle. Tout cela est-il un peu naif ? A moins que cela tienne un peu de la facilité. Le film est donc bioen émouvant, surtout dans sa façon d'évoquer la condition féminine, notre époque n'étant finaleement qu'un écho de celle de l'après-guerre. Mais à mon avis il fait un peu dans la facilité en exploitant un thème très à la mode actuellement et en faisant d'Ivano une vraie caricature d'homme bete et méchant. D'ailleurs, à moment son père profite d'untete a tete pour lui suggérer d'y aller mollo et de se contenter d'une bonne trempe de temps en temps, ce qu iserait plus marquant. Reflexion de spectateur : très bien, mais chassez le naturel, il revient au galop. Donc, ce film sait se montrer émouvant, mais il fait un peu dans la facilité.

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le 20 mars 2024

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