Un océan tranquille
Intérieurs présente quelques-uns des thèmes récurrents de l’œuvre de Woody Allen : le divorce, la confrontation des carrières, l’artiste impuissant, les obsessions de l’écrivain, l’angoisse de la...
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le 3 août 2017
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Bizarrement je n'avais vu qu'une seule fois Intérieurs avant cette grande rétro, et il y a bien 25 ans, et bien évidemment j'avais adoré, mais plus le temps passait moins j'aimais le film dans mon souvenir. Je pensais que l'influence Bergman était trop forte, qu'elle noyait le film, en en faisant un objet citationnel. Et bien non, trois fois non ! Je me suis pris une monstrueuse calotte et le film est un énorme chef-d'oeuvre. Evidemment l'influence Bergman est omniprésente, mais elle est super bien digérée et n'étouffe jamais le style du cinéaste. Car c'est du pur Allen, du Allen sérieux certes, sans l'once d'un sourire, mais tout son cinéma est là, ses obsessions, ses motifs, ses récurrences. Et plastiquement c'est peut-être, sans doute, son film le plus réussi, le plus maitrisé, le plus épuré certes, mais le plus beau. Je rêve d'une sortie bluray pour le revoir dans une copie magnifique. Du coup et assez étonnamment il prend la tête de mon top en cours de revisionnage je précise bien, car je n'ai pas encore revu Annie Hall qui a toujours été mon préféré.
Créée
le 15 juin 2020
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