Pourquoi ne suis-je pas allé au cinéma plutôt que d'attendre sa sortie Blue Ray? Tant-pis. Avec un peu de chance mon cinéma le reprogrammera...
Quoi qu'il en soit, devant mon petit LED 80cm j'en ai quand même pris plein les mirettes.
Nolan est parvenu à instauré des liens (surtout chez les Cooper) totalement bouleversants et à mettre en image les plus beaux rêves qu'on puisse imaginer.
Même si j'ai parfois senti la caméra "bloqué" sur certaines séquences, incapable de voir plus grand, comme la scène des gigantesques vagues (Là ou Ridley Scott y était parvenu avec Exodus), Interstellar est un spéctacle purement Titanesque, multipliant prouesses techniques et images que la plupart d'entre nous n'auraient jamais imaginées.
La scène ou la navette s'introduit dans le trou de ver est un monument du genre, tranformant à jamais l'image qu'on pouvait se faire de ces phénomènes. Nolan s'afranchit de toutes les barrières rien que pour le spectateur, et lui offre un cadeau qui fera date dans l'histoire du cinéma, comme le fut 2001 : L'odyssée de l'espace, à qui il n'a rien à envié.
Et c'est ainsi que Nolan s'inscrivit au Panthéon du cinéma contemporain.