Une femme coréenne, The President's last Bang, Le vieux jardin, The Housemaid, L'ivresse de l'argent ..., la filmographie d'Im Sang-soo est celle d'un des cinéastes coréens les plus doués de sa génération. Du moins jusqu'à cet Ennemis intimes, toujours inédit dans les salles françaises, un an et demi après sa sortie. On comprend assez bien pourquoi : produit par la 20th Century Fox, avide de s'implanter sur le marché coréen, le film se veut chic, cool et sexy mais se révèle sans contenu, sans équilibre et sans logique. L'incohérence règne en maître dans une intrigue qui semble avoir été écrite sur une nappe de restaurant après une soirée trop arrosée. On sent bien les influences tarantiniennes, merci, mais le mauvais goût pas plus que l'abus de violence (mention pour les dernières scènes à la machette) ou de ralentis inutiles ne relèvent le niveau. Il y a un peu d'auto-dérision mais pas suffisamment pour ne pas prendre le film au sérieux. Quant à l'image de la femme, soit soumise, soit bourrée de coups, elle ressemble à une caricature misogyne. Quel gâchis (Parmentier) !

Cinephile-doux
3
Écrit par

Créée

le 27 mai 2017

Critique lue 351 fois

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 351 fois

D'autres avis sur Intimate Enemies

Intimate Enemies
Cinephile-doux
3

Gâchis Parmentier

Une femme coréenne, The President's last Bang, Le vieux jardin, The Housemaid, L'ivresse de l'argent ..., la filmographie d'Im Sang-soo est celle d'un des cinéastes coréens les plus doués de sa...

le 27 mai 2017

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

76 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

76 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13