James Bond avec Sean Connery

Cette critique ne s’applique pas au film. C’est une critique générale des James Bond avec Sean Connery, tandis que celle de Dangereusement vôtre concerne l’époque Roger Moore, que celle de Permis de tuer vise les brèves phases de Timothy Dalton et George Lazenby, que celle de Meurs un autre jour s’adresse à l’époque Pierce Brosnan, et que celle de Spectre touche Daniel Craig.
Pas que je sois super-fan mais enfin je trouve ça sympa à regarder. Désormais personnage de légende, mythe du cinéma, il me parait impossible de passer à coté. Il est même devenu un personnage de culture mondiale défini par tout le folklore qui lui est attribué : missions internationales, sauvetage du monde, permis de tuer, humour anglais, classe et insolence, excellence dans tous les sports, aux jeux, en alcools, en culture générale, en armement, en conduite et pilotage, et en séduction.
Sa seule faiblesse c’est les femmes, mais c’est aussi là que réside le super-pouvoir qu’il a dans le pantalon et qui parvient à les tourner et les retourner sitôt qu’elles ont partagé ses draps. Outre ses joyeuses et multiples conquêtes, après le proverbial prélude spectaculaire, on retrouve ceux qui gravitent autour : son patron M, que Bond force au respect, Q l’ingénieur, qui le pourvoit en gadgets et en armes, Moneypenny la secrétaire que Bond ne touchera jamais, Felix Leiter, son complice de la CIA, le super-méchant du moment, en général présentant un aspect monstrueux, anormal, cyborg, ou un handicap ou une mutation, et secondé par un impressionnant gorille.
Evidemment ça finit bien, le monde est sauvé, à coups de cascades, de gadgets fantastiques, de poursuites, avec un compte à rebours toujours arrêté à une seconde de l’explosion, et un repos bien mérité à la toute fin, dans des bras tendres, au vu et au su de toute sa hiérarchie scandalisée.
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