Jinn
3.8
Jinn

Film de Ajmal Zaheer Ahmad (2014)

"Jinn" tonic SVP pour faire passer le navet! :p (........ )

Bon, ce n’est pas passé loin mais c’est tout de même passé à coté….
Je ne m’attendais pas à grand-chose pour ce film, au contraire je cherchais un peu un truc pour me laver le cerveau (on ne juge pas, je suis malade toussa toussa chut) c’est donc surprise que je me rends compte, dans les premières minutes, que ce n’est pas si mal tourné, c’est même doté d’une certains esthétique, on constate un manque de moyen d’accord, mais le film est tout de même assez bien tourné pour qu’on oubli ce « détail ».
Un déroulement cliché, bien sur, mais que pouvait on attendre d’autre d’un film d’action fantastique ? quand le menu est classique, la cuisine l’est également. Sauf que voilà, il y a classique intemporel qu’on mangerait à toutes les sauces, et classique dont on a soupé mille fois et qu’on n’accepte plus d’ingurgiter même avec 4 verres de Bloody Mary dans le nez.
Malheureusement, Jinn fait partie de la seconde catégorie, j’ai mis 30 minutes à m’en rendre compte puisque c’est précisément à ce moment qu’a eu lieu l’un des pires dialogues su cinéma à base de « baby non, j’ai trop peur, enfuyons nous » « non mon cœur mon padre m’a donné une mission » « mais amour c’est trop dangereux allons nous cacher » « oh ma sucette en sucre de canne ce n’est pas style de me cacher » « oooh non mon canari des iles, musclé comme un dieu, je t’aime, ne sois pas impruuudennnt »……….. à ce moment j’ai compris que l’heure de film restante serait pénible.

Bref, tout talent existant a été canalisé dans la première demi heure (et malgré tout il ne s’agit pas d’une demie heure digne d’un oscar ne nous emballons pas) on nous la martèle à coup de clichés romantiques et fantastiques que je n’osais même plus imaginer : brume, mentor un peu costaud, amûûûr à sauver, destinée de folie, coup de pieds volant, Kaméhaméha toussa toussa quoi.

Bref, c’est de la soupe. Fuyez, ou alors si vous vous tapez une bonne gastro, comme moi, rigolez bien :).

PS : Deux trois passages sympas QUAND MÊME mais si rares qu'ils se noient (relativement bon usage de l'OST, jolies lucioles..). Pourquoi pas pour le prochain film du réalisateur
YellowPills
2
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le 12 févr. 2015

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YellowPills

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