Serbie/Bosnie round 2, après No Man's Land on ne change pas une équipe qui fait match nul et on reprend les mêmes ingrédients: traitement du sujet par la petite histoire, très peu de combats, et dénonciation de l'absurdité de la guerre en suivant les deux meilleurs amis du monde qui n'ont pas eu la chance d'être dans le même camp lors de la répartition des équipes.
On est par contre beaucoup moins dans la gloriole (ni dans le glory hole d'ailleurs), mais les personnages sont plus profonds et la mise en scène beaucoup plus maîtrisée.


Dragojevic sait nous secouer quand il faut et maintient un rythme soutenu, composé de flashback qui ne sont jamais innocents ou gadgets. Il nous laisse peu d'espoir, ce qui est palpable même avant le début du conflit. Personne n'espère en sortir indemne et c'est exactement ce qu'il va se passer.


Comme le résume bien l'infirmière en guise d'épitaphe, "What a bloody hell..." (j'ai pas retenu la VO hein). Bienvenue au pays des hommes ma petite dame.

LAH
8
Écrit par

Créée

le 23 nov. 2018

Critique lue 410 fois

LAH

Écrit par

Critique lue 410 fois

D'autres avis sur Joli village, jolie flamme

Joli village, jolie flamme
LAH
8

Joli merdier

Serbie/Bosnie round 2, après No Man's Land on ne change pas une équipe qui fait match nul et on reprend les mêmes ingrédients: traitement du sujet par la petite histoire, très peu de combats, et...

Par

le 23 nov. 2018

Du même critique

Accattone
LAH
4

Sale ami

En prenant comme maitre étalon Salo, je m'attendais encore à un film coup de poing de la part de Pasolini (surtout vu le sujet). Au final j'ai trouvé le film assez désincarné. On ne s'attache à aucun...

Par

le 4 mars 2016

6 j'aime

Le Jour de l'éclipse
LAH
2

Alexandre le chiant

Je n'ai pas vraiment envie de m'étendre sur le sujet, mais je dois quand même apporter un petit avertissement à tous ceux qui seraient aveuglés par l'excellente réputation de ce film. Les aventures...

Par

le 4 mars 2016

6 j'aime

5

Une page folle
LAH
1

Retiens l'ennui

Je crois qu’on est pas loin du boss de fin de la cinéphilie: film japonais des années 20, muet, sans intertitre, sans musique ou presque... c’est trop pour moi, je rends mon tablier. Le film a été...

Par

le 24 févr. 2020

5 j'aime

4