On ne peut même pas faire de jeu de mot avec un titre aussi pourri que le reste du film.

Le synopsis est plus qu'appétissant : Ted machin à décidé d'en finir avec la vie, et, n'ayant donc plus aucune attache, en profite pour retourner dans sa bourgade d'enfance et se venger de tous ceux qui lui ont pété les couilles dans sa jeunesse.



Maintenant les spoils



Mais bon, un synopsis c'est comme une bombe à eau, faut le remplir, sinon ça sert à rien.
Et là ou on s'attendait à être surpris (oui, c'est un peu paradoxal), on retrouve les mêmes idées que dans n'importe quel autre bousin.



  • Ted veut engueuler une ancienne prof maintenant grabataire = elle meurt et il est triste. (j'avais prévenu que ça spoilait)

  • Ted rencontre la fille de la prof = ils vont finir ensemble.

  • Ted rencontre un ancien bully = c'est devenu le type le plus gentil du monde et il élève seul un enfant trisomique.

  • Le neveu de Ted est pédé = il va jouer les homophobes auprès de ses ami jusqu'à frapper son "amant secret".


Moi je voulais juste voir Stiffler casser des gueules, ou piéger des gens...
D'autant que ce Stiffler est une sacrée lopette, le personnage est inexistant, il n'a pas de caractère, ou plutôt il a le caractère d'un employé de France Telecom, "ma nana m'a trompé et ma prof de primaire me parlait méchamment, j'vais m'suicider".


Pour remplir les trous les scénaristes ont choisi d'incorporer de l'humour ricain avec des blagues tout droit sorties des plus grand succès de Ben Stiller ou Vince Vaughn.
Sauf qu'avoir une mère de famille qui s'amuse à jouer les sextambule en allant se branler chaque soir devant son neveu alité, ça marche déjà pas en temps normal, alors quand le film exploite des thématiques sérieuses (suicide, homophobie), ça devient risiblement déplacé et nul.



Un bilan sans spoilers ni glutten



En conclusion, Juste before i go est complaisant là ou il faudrait être incisif et vulgairement provocateur quand ça ne sert à rien.
Ni surprenant ni intéressant ni drôle, un film dont on peine à rédiger une critique tant il manque de contenu, et plus généralement, de raison d'être.

fanofdreams
4
Écrit par

Créée

le 20 déc. 2015

Critique lue 829 fois

1 j'aime

fanofdreams

Écrit par

Critique lue 829 fois

1

D'autres avis sur Just Before I Go

Just Before I Go
fanofdreams
4

On ne peut même pas faire de jeu de mot avec un titre aussi pourri que le reste du film.

Le synopsis est plus qu'appétissant : Ted machin à décidé d'en finir avec la vie, et, n'ayant donc plus aucune attache, en profite pour retourner dans sa bourgade d'enfance et se venger de tous ceux...

le 20 déc. 2015

1 j'aime

Just Before I Go
shanghai
8

Rafraichissant

Le pitch est assez simple, un type, la quarantaine, un peu paumé décide que sa vie ne vaut plus la peine d'être vécue et décide d'en finir, mais avant cela 'just before he goes' il décide de mettre...

le 20 août 2015

1 j'aime

Just Before I Go
Deydpool
4

I know you spit in my coffee.

Une comédie dramatique avec le cul entre deux chaises. Tantôt d'une mièvrerie embarrassante, tantôt trash voire osé dans ses sujets (les escapades nocturnes de la belle-sœur, le neveu homo), JBIG se...

le 15 mai 2015

1 j'aime

Du même critique

L'Exoconférence
fanofdreams
3

A quand l'intelliférence ?

Bon, va falloir se calmer sur le fanboyisme, parce que ce spectacle, spoiler : c'est de la merde. On nous vend ça comme un spectacle pseudo-scientifique, mais scientifiquement ya rien. Ah, si, on...

le 16 janv. 2016

3 j'aime

Shadow Warrior
fanofdreams
4

Lo Wang m'a tuer.

Shadow warrior aura été l'une des expériences les plus traumatisantes de ma petite vie de casu. J'espérais un jeu bourrin et sans prise de tête à la Painkiller, celui là m'aura au contraire causer...

le 13 sept. 2015

3 j'aime

La La Land
fanofdreams
4

Singin in the Vain

La la land jouit d'une popularité assez impressionnante depuis sa sortie, et c'est bien la raison pour laquelle je me suis décidé à le voir. Le romantique n'est pas mon genre de prédilection,...

le 17 avr. 2017

2 j'aime