Quand bien même je n'ai rien écrit depuis des lustres. Et quand bien même je n'ai plus rien envie de publier ici, il m'est venu, à tout hasard d'une divagation, d'une digression avec moi même ceci :
Parce que Hong Sang-soo ne cherche plus qu'à filmer ce qui lui tient à cœur, tendant à nos yeux étonnés un miroir qui de temps à autre reflète l'auteur, le cinéaste, le compositeur, le monteur, l'artiste lui même et que c'est sans esbroufe (coucou Terence Malick).
Et que c'en est presque candide ou du moins assez drôle pour une personne néophyte en HSS comme moi, il ne faut jamais refuser une invitation à découvrir son dernier film en salle.
Parce que quelque part dans ces longs plans où les protagonistes, alors incarnés sans faiblesse, prennent de l'épaisseur sous nos yeux, et où réside une certaine maîtrise, on trouve encore du cinéma.
Ps : c'est un calvaire de rédiger un texte via mon portable.