Kill Bill - Volume 1 par Lucas Hueber
J'avais beaucoup d'a priori sur ce film. Pas que des trucs gentils gentils, faut dire. J'avais essayé de regarder Pulp Fiction, j'ai craqué au bout de dix minutes, à la limite du suicide. Et là, les deux heures sont passées comme une lettre à la poste. Ne me demandez pas pourquoi (j'essaierai de revoir Pulp Fiction pour être sûr).
J'aurais aimé comparer Kill Bill à autre chose, mais preuve en est que je ne peux pas le faire. Ce film est unique, dans son genre, dans le traitement. Dans tout. La patte de Tarantino, à ce que j'ai compris et à ce qu'on m'a répété, tout le temps, quand je montrais mon dédain quand on me tendait un DVD de cet homme.
Les scènes de combat ne sont pas un poil crédible. C'est gênant ? Pas tant que ça. Je ne sais pas pourquoi, mais ça m'a même presque paru normal que la mariée (bah ouais, elle a pas de nom) vole, littéralement. Et qu'elle tue, avec un sabre, une bonne cinquantaine de Yakuzas armés jusqu'aux yeux.
En fait, ce film est tellement parfait, visuellement parlant (si je parle de technique et que j'y connais que dalle, je vais passer pour un connard prétentieux). Le début in medias res m'a quelque peu dérouté, je dois dire, d'où la raison de mon 7. Y'a aussi la première confrontation, avec l'échange de regard, qui m'a troublé. J'ai, par contre, particulièrement aimé la façon dont les origines de O-Ren sont racontées.
En fait, seules les scènes de combat m'ont vraiment marqué. Mais, comme le film (le deuxième volet aussi) semble ne reposer que sur cet aspect, cela ne m'a pas gêné moindre mesure.