Encore un film avec Simon Pegg inédit chez nous après Man Up et Absolutely Anything. C'est d'autant plus regrettable que Kill Me Three Times est un coup de cœur en ce qui me concerne.
Déjà, les paysages sont superbes. Moi qui n'ai pas l'occasion de voyager fréquemment, c'est une Australie de carte postale que nous a filmée le réalisateur à travers de multiples plans aériens. Je me demande d'ailleurs pourquoi les personnages préfèrent se mettre sur la tronche plutôt que de profiter du soleil et de la mer. Avec moi, le choix serait vite fait.
La musique est pas trop mal durant le premier quart d'heure. Comme ensuite, elle revient en boucle à chaque changement de scène, vous l'aurez dans la tête après avoir vu le film. Mais elle est bien alors ce n'est pas si gênant.
Maintenant, Simon Pegg. Pour une fois, si je ne m'abuse, on le retrouve dans la peau d'un méchant. Un vrai de vrai. Un tueur à gages. Et ça m'amène à parler de la violence du film qui est bien réelle. On voit que les gerbes de sang ont été rajoutées en post-prod mais voir Pegg dégommer du truand australien le sourire en coin est assez réjouissant. Ces bouffées de violence, assez drôles, ne sont pas sans rappeler le style de Tarantino. Autres points communs : des plans entièrement repris (quand Pegg ouvre le coffre), des dialogues que j'ai trouvé bien écrits, de l'humour noir, des personnages odieux mais qu'on arrive pas totalement à détester, une construction en puzzle à la manière d'un Kill Bill ou Pulp Fiction. Ce qui nécessitera une attention soutenue de la part du spectateur s'il ne veut pas se retrouver perdu.
Cerise sur le gâteau, les deux nanas sont super mignonnes. Que ce soit la brune, pas épargnée par le scénario, et la blonde aux yeux aussi bleus que l'océan. Parfaitement rythmé, je me suis régalé pendant une heure trente. Pegg peut continuer tranquille son sans-faute au cinéma.