If you save the world we can do it in the ass
Kingsman c’est la classe de James Bond avec la niaque de Jason Bourne plus l’humour noir d’un Mark Millar en roue libre. Colin Firth dégote un boulot top cool à un banlieusard de Londres sans avenir et l’entraîne dans une course poursuite pour contrer les plans machiavélique de Xavier L. Jackson Niel.
Un pitch on ne peut moins plausible, des scènes d’actions jouissives – la scène de l’église est absolument énorme – et un jeune premier qui, une fois n’est pas coutume il faut le souligner n’est pas énervant au possible. Gros divertissement, bien ficelé, sans longueurs avec des effets parfois un peu cheap comme dans les vieux films d’espionnage. On saupoudre tout ça de gadgets super utiles et on a la recette de la détente absolue.
On ne va pas chercher midi à quatorze heures, ce n’est pas un chef d’œuvre mais ça fait on ne peut mieux le boulot et ça change de ce qu’on peut trouver dans le paysage Hollywoodien des reboots et suites en tous genres. On est clairement en face d’un Kick-Ass amélioré, où la simple pseudo provoque a été mise de côté pour se concentrer sur le fun assumé d’un comics violent mais pas que.
En plus, difficile de trouver meilleure motivation qu’une princesse assez ouverte d’esprit pour sauver le monde. A voir qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, le dimanche ou en semaine, ça remonte le moral et c’est déjà bien !