Kirikou et les Bêtes sauvages par Aurélien Boucher

Le grand-père, trônant dans sa grotte bleue, explique : « L'histoire de Kirikou et la sorcière était trop courte. On n'a pas eu le temps de rapporter tout ce que l'enfant avait accompli. Et il a vraiment accompli de belles et bonnes actions, qu'il ne faudrait pas oublier. Alors, je vous les raconte. ». Et il nous dit comment l'inventif Kirikou est devenu jardinier, détective, potier, marchand, voyageur et médecin, toujours le plus petit et le plus vaillant des héros.

KIRIKOU ET LES BETES SAUVAGES est une bonne suite au film de 1998, avec le retour de Michel Ocelot à la réalisation.

Ce deuxième film n'est pas une suite de la fin du premier film, mais est un midquel comme la plupart des suites DTV de Disney, où le grand-père nous raconte 4 aventures de Kirikou juste après que ce dernier est ramené l'eau au village.

Les histoires sont assez bonnes, avec la première où Kirikou doit faire face à une hyène noir qui dévaste le potager du village, et découvrir pourquoi il s'est attaqué au potager, la deuxième où Kirikou et les villageois vont devenir potier pour les vendre à la ville, en tombant sur une buffle (pour transporter les pots) dont Kirikou se méfie, la troisième où Kirikou se retrouve pris au piège mais finit par s'en sortir en grimpant sur une girafe, et la quatrième où Kirikou et les enfants du village doivent guérir les femmes du village empoisonnées, en cherchant le remède chez Karaba en se déguisant en fétiche.

Les personnages restent bons, avec en tête Kirikou et son coté intelligent et curieux, la mère, ainsi que les autres personnages notamment le vieillard qui n'arrête pas de faire de commentaires sur le travail des autres.

Après l'animation est très belle, et la musique est bonne.

Une bonne suite midquel.