Klaus
7.7
Klaus

Long-métrage d'animation de Sergio Pablos et Carlos Martínez López (2019)

Voir le film

"Une fois par an, je peux voir mon ami"

Le petit lien vers la critique entière bien mise en page avec images :

https://miellez.wordpress.com/2022/11/03/klaus-tendresse-et-esprit/

En décembre 2019, il était difficile de passer à côté deux films d'animation : la Reine des Neiges 2, et Klaus.
A grand coups d'articles et de vidéos débattant sur lequel est le meilleur, lequel il faut voir, leurs points communs, les deux se sont vite forgés d'une puissante renommée.
Personnellement, j'ai préféré cette année là me concentrer sur le dernier né des studios Disney. En plus si on me connaît, on sait que les films approuvés pleinement par le public ne sont jamais vraiment ceux qui m'attirent au premier coup d’œil. Je ne me suis donc jamais vraiment renseignée sur le film, ne regardant ni les bandes-annonces, ni les extraits, ni même un synopsis. Je savais seulement, au vu des images, qu'il y avait un facteur et que ça se déroulait à peu près à Noël.
En faisant la liste de films de Noël que je voulais voir fin 2020, je me suis souvenue de ce petit film et l'ait vu quelque jours avant Noël.
Le sort en était jeté, comme on dit. Un matin, réveillée à 6h, bien au chaud dans mon lit, j'ai lancé Netflix. Et j'en suis ressortie complètement abasourdi, empli d'un sentiment de tendresse et de mignonnerie d'un film qui se bat contre énormément de clichés.

D'abord et avant tout, ce qui m'a plongé au cœur du film, c'était le visuel. Il est absolument ma-gni-fique. J'adore les films d'animations qui ne suivent pas les règles de Disney et se démarquent complètement en inventant leurs styles (je le dis et le redis, les films de Cartoon Saloon en sont un exemple).
En le voyant la première fois, j'ai bien cru que Klaus était un film en 3D avec des textures en 2D. Quelle n'a pas été ma surprise en découvrant qu'il était quasi-entièrement en 2D ! Chose plutôt marrante, les artistes ont décidé de réaliser une idée qui m'a souvent titillé plus jeune : en effet, en regardant des films en 2D, je me demandais toujours pourquoi les personnages ne subissaient quasiment jamais la lumière. Le décors est pleins d'ombres, de lumières, de petits détails et les personnages évoluent là dedans comme s'ils étaient tout plat.
Évidemment en me renseignant plus sur les techniques de 2D j'ai compris qu'il était plutôt difficile de leur donner une vraie consistance.
Mais aujourd'hui, avec toutes ces nouvelles technologies, le studio derrière Klaus a décidé qu'il était temps de changer ça. Nous avons donc un film en 2D, avec des personnages en 2D, mais coloriés d'une telle manière qu'ils ont l'air d'être en 3D. Le travail n'en reste pas moins consistant mais qu'est ce que le résultat est merveilleux.
Non content d'avoir leurs propres techniques de visuel, le fait est que tout le film est réfléchi visuellement. Les ambiances et couleurs sont travaillées afin que le spectateur soit plongé dedans et comprenne directement le ton de la scène.
Par exemple, lorsque Jesper, imitant un vendeur de drogue, demande à des enfants s'ils veulent des jouets, il est complètement plongé dans l'ombre, pour donner une ambiance louche.
Ou bien évidemment, les couleurs complètement désaturées et froides de Smeerensburg au début du film, qui deviennent de plus en plus colorées et chaleureuses au fur et à mesure que les esprits des habitants changent.
Enfin je ne vais pas faire tous les exemples du film, mais visuellement il est d'une beauté sans pareille.

Passons au scénario du film. Ce qui me plaît vraiment chez lui c'est qu'il contient une structure narrative parfaite, sans digression ou apartés censées être humoristiques mais pas drôle, ou bien sans précipiter la fin dans la tête du spectateur. Non la structure est claire, nette, précise et intelligente.
D'ailleurs avant de partir là dedans je voulais faire une rapide explication : tout film est censé
contenir trois actes. Le premier mettant en place les personnages, l'univers, mais aussi l'élément
déclencheur qui lancera le film et est censé retenir le spectateur de le quitter. Le deuxième acte, le
plus souvent le plus long, contiendra la plupart des péripéties dues à l'élément déclencheur, et se
termine le plus souvent par un moment où les personnages ont l'impression d’avoir tout perdu et
que la situation est vaine. Enfin, le troisième acte se soldera par un final le plus souvent grandiose,
où toutes les situations et personnages entreront en collision, et qui permettra de conclure toutes
les péripéties et le cheminement des personnages.

On a tout d'abord ce qui fait l'introduction, mais même dans cette introduction on a des petites sous-parties présentant tout le reste.
• Le prologue → Jesper nous raconte, en voix off, de quoi va parler l'histoire, en nous demandant si l'on ne s'est jamais posé la question de comment toute cette idée d'envoyer des lettres au Père Noël est venue (d'ailleurs il est bon de noter que jamais le film ne parle de Père Noël, préférant ici parler d'un « bonhomme rondouillard dans un costume rouge ». De même, il n'est jamais dit le mot cadeau, seulement « jouet », comme si le premier mot obligeait à montrer qu'il s'agissait de quelque chose d'offert obligatoirement, là où un jouet est donné). A partir de là, l'histoire n'est pas encore totalement connu de nous, spectateur, puisque moi-même je pensais que l'on allait évoluer dans un monde où le Père Noël existait déjà, et quelqu'un allait avoir l'idée d'essayer de communiquer avec lui en envoyant des lettres.
Cette scène n'est vraiment pas longue mais elle est vraiment pleine de poésie. Elle est presque le film en inversement : on commence avec quelque chose de joli, magique, avec ces lettres qui tombent d'on-ne-sait-où sur le sol, la musique vraiment magnifique qui est jouée et la voix de Jesper, et d'un coup la musique s'emballe et les lettres tombent dans un lieu rationnel qu'est le tri postal.

Ensuite, les idées du film sont terriblement géniales. Le fait que les enfants parlent des choses que l'on connaît tous très bien, comme le fait que Klaus puisse aller dans toutes les cheminées grâce à de la magie, que les cadeaux vont dans des chaussettes accrochées à la cheminée ou qu'il faut laisser des cookies, et que l'on nous montre ensuite qu'il s'agissait en réalité de Jesper qui est tout fin et peut donc passer dans les cheminées, qu'il avait peur des chiens et n'a rien trouvé d'autre que de laisser les jouets dans les chaussettes mises à sécher, ou bien juste que l'on sait qu'il aime les bonnes choses (il mangeait un beignet au tout début du film) et ne s'est donc pas gêné pour se servir... C'est drôle, intelligent et en même temps terriblement naïf.

Mais les années passent, et Klaus vieillit. La scène de sa mort m'avait complètement bouleversée la première fois que je l'ai vue car je pensais qu'il était réellement mort. Encore plus quand on voit Jesper le cherchant partout, dans chaque endroit où ils ont partagé quelque chose, l'atelier où ils créaient des jouets, le lieu où il y a les figurines de toute la famille, l'endroit où il l'a vu pour la première fois faire des maisons pour oiseaux, et même au camp des Sámi. Et ça m'a pris deux visionnages pour me rendre compte que la personne à qui il demandait n'était pas la mère de Márgu mais Márgu qui avait maintenant 19 ans !
Maintenant que je sais que Klaus n'est pas réellement mort, le moment reste réellement triste, car mort ou pas Jesper le croyait à ce moment là et le cherchait. Dans tous les cas, le moment où Klaus disparaît dans la brume et le vent, sous le soleil, est absolument magnifique. Et Jesper disparaît un peu de la même manière, dans la brume, au moment où il dit « C'est comme s'il s'était... volatilisé ».

Et voilà donc pour ce qui est du scénario du film : simple, clair, efficace, touchant, magnifique.

Dans beaucoup de films, le père aurait été un obstacle envers le personnage principal, mais là, pas du tout. Alors, il l'est un peu mais c'est Jesper le problème à ce moment-là. Mais malgré ce qu'il fait à son fils, on voit qu'il fait ça parce qu'il l'aime.
Si je dis ça, c'est que j'ai noté un petit détail : lui et le sergent instructeur ont tous deux l'air de savoir que Smeerensburg n'est pas un bon endroit. En effet, il n'y avait pas de poste sur la carte, le sergent a l'air de haïr Jesper mais le prend en pitié quand il reconnaît ce coin... Il dit même « Je suis pour la discipline, mais Smeerensburg... ? N'est-ce pas un peu excessif ? », ce à quoi le père répond en soupirant « Ce garçon a besoin d'un rappelle à l'ordre ». Il aime son fils, il le force à faire des choses pour ne pas le voir vivre sa vie dans un néant de rien.
Ensuite, le fait que vers la fin du film, Jesper pense que son père va être encore plus fâché contre lui, pour avoir fait tout ce qu'il a fait de manière égoïste. Mais ce dernier va être, au contraire, fier de voir son fils avoir trouvé un sens à sa vie. Une approbation du père, c'est vraiment beau.
Enfin, tout petit détail que j'aime bien, mais dans l'escalier de la maison de l'épilogue, on voit un portrait du père, parmi les photos d'Alva et de leurs familles.
Évidemment, je n'ai pas de nom à étudier ici, mais il y a une chose que la version française a perdu, c'est la façon dont est prononcé le nom de la famille de Jesper : Johanssen. En anglais, il est prononcé avec une forme nordique, c'est à dire que le ''j'' se prononce comme un ''i''. Et, chose plutôt marrante, le père de Jesper prononce le nom de son fils de la même manière, c'est à dire ''iesper'', alors que son fils se nomme lui même ''jesper''.

Par contre une chose que j'aime bien, c'est qu'il a une évolution comme Jesper. Au début du film, il est grincheux, il a les cheveux détachés, il est encore sous le choc de la mort de sa femme. Alors qu'à la fin, grâce à sa nouvelle famille, il est beaucoup plus resplendissant et plein de joie.
Et pour son prénom, c'est tout simple, il s'agit d'un jeu de mot puisque Père Noël se dit Santa Claus en anglais, et ce mot vient de Sinter Klaas, une version raccourcie de Sint Nikolaas, le germanique pour Saint Nicholas.

Mais s'il y en a un qui me fait totalement et irrémédiablement aimer le film, vous l'aurez compris, c'est bien évidemment Jesper.
Déjà, très vite fait, son prénom. Ce n'est pas un prénom commun, on serait plus habitué au prénom Jasper (enfin je dis ça mais quelques jours après avoir découvert le film, j'ai lu un livre dans lequel un des personnages s'appelait Jesper...). Les deux prénoms ont la même étymologie et signifient « trésorier », ce que je trouve vraiment joli. Comme si le Jesper du film gardait le trésor, qui est les jouets des enfants, et donc gardait leur bonheur.
En commençant le film, j'ai été vraiment surprise par la façon dont le personnage agissait. Peu agréable, ne faisant rien, prenant du bon temps, espérant que son père pourra subvenir à ses besoins à tout jamais, ne voulant rien faire de sa vie... En fait, ça ne collait pas du tout à l'image que je me faisais inconsciemment de lui avant de voir le film, puisque je le voyais sur les posters, avec ses lettres, je pensais qu'il pouvait être altruiste. Et, chose plutôt drôle, dans une des premières scènes révélée sur la chaîne youtube du SPA studio, les gens commentant disaient être déçus ou surpris du personnage, au fait qu'il ne s'attendait pas à ce qu'il soit de cette manière, se rassurant même les uns les autres que ce n'était que le début du film et qu'il fallait attendre.
Les personnages de cette trempe là, qui sont égoïstes et paresseux et confrontés à la réalité du monde, ils existent déjà dans d'autres films, comme dans Kuzco, l'empereur mégalo ou Cars. Donc, rien de bien nouveau sous le soleil.
Sauf que Jesper a une différence avec eux : quand il ''apprend'' sa leçon, il ne revient pas à son ancienne vie avec une nouvelle forme de personnalité, mais au contraire, il en a une nouvelle. C'est pour ça que je trouve que son évolution ressemble à celle de Jake dans Avatar, puisqu'il abandonne ce qu'il pensait être la meilleure des vie, pour une autre, totalement différente mais encore plus agréable.
Dans tous les cas, j'aime beaucoup la façon dont le film fait agir Jesper au tout début. Il est très différent du personnage que l'on a le reste du temps, de par ses habits, et surtout la manière dont il agit : il est hautain, grimace souvent, a les yeux à demi fermés... Même dans son animation, sa bouche et ses dents sont accentuées en avant, il ne se tient pas droit... Tout nous renvoi cette information qu'il est un personnage détestable.
Le premier moment où on commence à apercevoir le ''vrai'' Jesper, c'est quand son père le nomme facteur. Cette façon dont il dit « Come again ? » (« Pardon ? ») et sa tête devant la carte quand son père y déplace le petit pion... On voit vraiment la terreur en lui et c'est sacrément drôle.
J'ai déjà beaucoup parlé de lui dans la partie scénario, donc je ne vais pas m'attarder encore plus. En revanche, je l'ai déjà dit, j'adore la façon dont sont traitées ses relations.
Celle avec Márgu est mignonne et ma préférée du film. Il n'y a pas vraiment de relation père-fille je pense, plutôt oncle-nièce, quelque chose de familiale et adorable. C'est dire, dans mes dessins du film je n'avais envie que de les dessiner tous les deux et laisser Klaus. Je pense que ce qui fonctionne vraiment c'est que Márgu est une des raisons principales pour laquelle Jesper change, et qu'il n'y a aucune forme de rancœur entre eux : Jesper aime cette petite fille, et la petite adore Jesper et ne le boude jamais, même quand tout le monde lui tourne le dos. Elle est simplement là pour montrer comment évolue Jesper vis-à-vis des autres et surtout des enfants, qu'il utilisait comme des pions au début, avant de réellement les aider.
Sa relation avec Klaus est très jolie et, comme je l'ai dis, je pense qu'elle est exempt de toute idée de père-fils. Jesper a déjà un père qu'il aime et qui l'aime, et Klaus pense plutôt au bonheur des enfants de Smeerensburg, il a une relation différente avec le facteur. C'est là que je trouve le film intéressant, c'est qu'il part dans des relations vraiment complexes : Klaus et Jesper forment une famille, mais pas une relation père-fils, plus cette liaison que l'on peut avoir avec nos propres meilleurs amis. De plus, le film appuie bien là dessus en finissant littéralement par « Mon ami ». Et là encore, on sort complètement des clichés.
Le truc que sait faire le film aussi, c'est nous faire aimer Jesper dès le début, mais avec une ascendance prononcée. Il est drôle avec sa peur de Klaus, avec son envie de lettres, avec les enfants (même s'il les utilise, ce n'est jamais montré avec malveillance, encore une fois le film protège les enfants), et dans la manière où il morfle en délivrant les cadeaux.
Puis il devient de plus en plus agréable quand il commence à se rendre compte que Klaus ne mérite pas ce qu'il lui fait, et principalement quand il devient moins égoïste et qu'il aide Márgu.
Il devient touchant lorsqu'il se rapproche des autres personnages, le tout formant une grande famille.
Il est déchirant lors de la scène où il est piégé par les clans et où les autres ne daignent même pas l'écouter.
A partir de là l'amour pour le personnage est complet, et il devient vraiment attendrissant quand il parle avec Márgu de son père, de ce qu'il va faire ensuite, et de sa tentative échouée de sauver les cadeaux.
Enfin, je le trouve bouleversant quand il passe ces douze années avec Klaus, et qu'il perd son ami, avant d'avoir des enfants et de dire qu'il retrouve l'homme une fois par an.
S'il y a vraiment une chose à retenir, c'est que le film sait complètement gérer son personnage principal. Là où d'autres films ont du mal à faire aimer ce genre de personnalité d'abord égoïste, ici on y est attaché d'abord par l'humour qui est mis en place autour de lui, puis par la touchante personne qu'il devient.
Enfin, pour finir, je voudrais juste dire que si la version française du film et vraiment bien gérée, je trouve que celle de Jesper l'est un peu moins. Attention, le doubleur fait un excellent boulot, mais je trouve que sa voix vieillit le personnage (assez ironique quand les deux acteurs qui le doublent ont seulement deux ans d'écart). L'age de Jesper n'est jamais dit, je pense qu'il est dans la vingtaine et qu'il serait proche de quarante pendant l'épilogue, mais vraiment l'acteur français a quelque chose dans la voix qui le vieillit. Et je dois dire absolument adorer les phrases s’enchaînant en version anglaise, que l'on peut difficilement retranscrire en français.

Quand j'ai découvert le film, je ne m'attendais pas à autant l'aimer, c'est sûr. Les derniers films d'animation pour lesquels j'ai eu de gros coups de cœur datent de 2016 (si on excepte Dragon 3 que j'ai tendance à aimer plus parce qu'il est une suite de film), et même ceux-là, si je les adore, j'ai plus tendance à préférer certaines parties du film, ou bien à aimer plus la musique, ou le visuel, ou le scénario, et jamais vraiment les personnages...
Ici, non seulement j'ai aimé au même degré les personnages, le visuel, la musique et le scénario, mais à un point tel que ça faisait vraiment, vraiment longtemps que je n'avais pas eu de tel coup de cœur pour un film. A chaque fois que j'en attendais un, je ressentais une pointe de déception en le voyant, ou bien certains passages me déplaisaient.
Ici, que nenni. Si je m'atte

Miellez
10
Écrit par

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Créée

le 12 déc. 2022

Critique lue 683 fois

Miellez

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