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Les deux fauves
Dans la filmographie de Melville, "L'ainé des Ferchaux" (1963) se situe entre "le Doulos" (1962) et "le deuxième souffle" (1966). C'est un film noir inspiré d'un roman de Simenon que je ne connais...
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Une tête d'honnête homme
Je ne suis pas le plus fervent défenseur de Melville, même si je continue volontiers à découvrir ses films quand j'en ai l'occasion. Je pense que c'est un excellent réalisateur, que sa réputation est totalement méritée, mais je trouve les quelques films que j'ai pu voir de lui si froids que ça me laisse en dehors de l'expérience.
L'Aîné des Ferchaux est un cas particulier pour moi parce que je trouve le début et la fin d'une maîtrise absolue, c'est vraiment fort, bien filmé et bien écrit à mes yeux. Et puis il y a ce ventre mou au milieu alors que ça devrait être la partie la plus intéressante du film.
La relation entre Ferchaux et le jeune boxeur, ça aurait dû être le point fort du film, ce n'est pas foncièrement mal écrit, mais je trouve que la présentation des personnages et la conclusion de cette relation particulière ont bien plus d'impact que le développement de ce qui les lie tout le long du film.
C'est quand même bien filmé et bien écrit, Belmondo crève l'écran et malgré son coup de mou vers le milieu du film ce n'est pas bien gênant pour apprécier l'ensemble.
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Créée
le 22 oct. 2021
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