Les frères Larrieu traineraient une réputation d'intellos. Quand on voit leur film, ce n'est pas surprenant tellement les frangins y vont dans les références cinématographiques, littéraires et musicales. Seulement ils n'ont pas le talent ni la finesse des réalisateurs qu'ils admirent et du côté desquels ils lorgnent (on pense surtout à Hitchcock). Du suspens il n'y en a tout simplement pas. Dès les premières scènes on devine la révélation finale censée nous mettre sur le cul, à savoir qui est flic et qui est le tueur. La faute à une écriture des personnages bâclée, à une mise en scène faussement inspirée qui essaie plus de convaincre que de suggérer (oui, le symbolisme des loups et des scorpions, on vous voit venir) et une interprétation chaotique des comédiens qui se contentent de lire leur texte. Même le pourtant bon Amalric est mauvais. Il s'est, semble-t'il, mis au niveau de ses collègues (j'ai nommé les très mauvaises Karin Viard et Maïwenn).
blig
2
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de 2014

Créée

le 27 janv. 2014

Critique lue 617 fois

8 j'aime

6 commentaires

blig

Écrit par

Critique lue 617 fois

8
6

D'autres avis sur L'amour est un crime parfait

L'amour est un crime parfait
Sergent_Pepper
7

« La vérité en amour est-elle souhaitable ? »

Le choix du spectateur de ce film est très simple : succomber ou non au charme des comédiens qui tombent comme des mouches dans les bras les uns des autres. Stupre, manipulation, sculpturales...

le 16 janv. 2014

23 j'aime

8

L'amour est un crime parfait
Electron
4

Ecrivains, poils aux mains !

Pour être clair, l’ironie de mon titre s’adresse aux frères Larrieu et non aux écrivains. En effet, il ne suffit pas de trouver un titre alléchant pour que le contenu soit à la hauteur (même quand...

le 15 janv. 2014

22 j'aime

13

L'amour est un crime parfait
Krokodebil
8

Pénélope, Béatrice, Marianne... et les autres.

Celle qui attend. Celle qui nous guide. Celle qu'on aime et qui nous mène à la baguette. Et bien d'autres encore. A ceci près que la première nous attend dans un au-delà, un inconnu, un incertain...

le 27 janv. 2014

20 j'aime

4

Du même critique

Cinquante Nuances de Grey
blig
2

Le loup de Balls Street

Conversation téléphonique longue distance Seattle-New-York, une nuit chaude et électrique du mois de mai, entre un maître dominateur et son élève : Maître, Anastasia est partie... La pute...

Par

le 15 févr. 2015

278 j'aime

25

Le Labyrinthe
blig
3

The Naze Runner

- Tu t'appelles comment? - Je sais pas. - Lui c'est truc, lui c'est bidule. Eux ce sont des "runners", eux des paysans, eux des constructeurs. Comment t'as dis que tu t'appelais déjà? - Je sais...

Par

le 13 oct. 2014

250 j'aime

54

Kingsman - Services secrets
blig
7

Nique Fury

Qu'il soit gentleman ou pilier de comptoir, on interrompt jamais un homme qui boit une Guinness. Ça ne se fait pas, tout simplement. Manners Maketh Man. D'ailleurs on ne boit pas une Guinness, on la...

Par

le 18 févr. 2015

205 j'aime

8