This is Nice. What did you expect ? Acupuncture ?

Fang, un flic de Hong Kong est envoyé en Australie pour extrader un criminel, mais rien ne se passe comme prévu et il va se retrouver à affronter le caïd local, un badguy expert en arts martiaux interprété par un Georges Lazenby tout en moustache et en pattes d'eph, oui, le charisme et la crédibilité sont de mise.

Avec son pitch et son affiche passe partout, The Man from Hong kong fort n'est pas ce que l'on pourrait appeler un film très "séduisant", mais c'était sans compter sur ce bourrin de BRIAN TRENCHARD SMITH à la réalisation, véritable étendard d'un cinéma bisseux et généreux (Stunt Rock, Turkey Shot et Dead end Drive in en tête).

Fang possède une façon d’enquêter bien à lui, il trouve les méchants, et les tabassent à mort. Ce qui donne lui à des scènes de fight assez foutraques, on ne peut pas vraiment parler de combat ici, mais véritablement de BAGARRES.
C'est simple, c'est n'importe quoi, on dirait des bikers qui se foutent sur la gueule dans un bar, à grand renfort de chaises, bouteilles et autres objets habituels, ce qui est assez bizarre vu que les chorégraphie sont tout de même signées Sammo Hung !

La rencontre entre la culture chinoise et occidentale se fera bien sur à grand coup de clichés et de dialogues sympathiques, notamment lors des scènes de sexe (cf le titre de la critique).
Ha oui, parce qu'il y a pas mal de scène de sexe aussi, non seulement Fang bute tous les méchants, mais il chope toute les gonzesses aussi.
Un peu comme un film de Blaxploitation.
Mais avec un chinois.
En Australie.
Yep.

Mais comme à son habitude, BTS fait les choses en grand, outre les nombreuses scènes de BAGARRES, on a aussi droit au lot de cascades habituelles (courses poursuites, explosions de voitures..) ou non (du DELTAPLANE). Oui, sur ce point l'affiche n'est pas mensongère, y a du deltaplane. Beaucoup même, et ça ne rend pas terrible non, mais c'est rigolo.

Avec son mélange de kung-fu, policier, action, course poursuite, et deltaplane, The man from Hong Kong assume totalement ce qu'il est, du bon gros cinéma bis comme on l'aime, avec ses qualités et ses défauts, et arrive a se hisser sans problème parmi les film d'Ozploitation les plus savoureux.

En bonus, les deux thèmes principaux du film:
Jigsaw - Sky High - https://www.youtube.com/watch?v=OOjAor-g8vA
Deena Greene - A Man Is A Man Is A Man - https://www.youtube.com/watch?v=HaROwpPad0w
Faut avouer que ça met tout de suite dans l'ambiance.
MrMaurice
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Le top du film d'exploitation et Ozploitation: décompte personnel

Créée

le 30 août 2013

Critique lue 530 fois

3 j'aime

MrMaurice

Écrit par

Critique lue 530 fois

3

D'autres avis sur L'Homme de Hong Kong

L'Homme de Hong Kong
MrMaurice
7

This is Nice. What did you expect ? Acupuncture ?

Fang, un flic de Hong Kong est envoyé en Australie pour extrader un criminel, mais rien ne se passe comme prévu et il va se retrouver à affronter le caïd local, un badguy expert en arts martiaux...

le 30 août 2013

3 j'aime

L'Homme de Hong Kong
Heurt
7

Le con de hong kong.

J'aime le cinéma de Brian Trenchard-Smith, pourquoi? Je vais vous le dire, ha non c'est pas de moi cette phrase. Bref le cinéma de Brian Trenchard-Smith est un énorme foutraque, filmé pas toujours de...

le 22 sept. 2015

1 j'aime

Du même critique

Le Carnaval des âmes
MrMaurice
8

I don't belong in the world

Qu'est ce que c'est ? Il s'agit d'une production indépendante, réalisé par Herk Harvey en 1962, avec en tête d'affiche, une inconnu au regard hypnotique, Candace Hilligoss. Mais Carnival of Souls...

le 18 déc. 2010

16 j'aime

3

Le Brady, cinéma des damnés
MrMaurice
9

Nostalgie d'un coin de rue

Ici un chapitre sur la représentation du nazisme au cinéma, ou l'on compare joyeusement Ilsa la louve des SS à Spielberg en passant par Pasolini ; suivi d'un chapitre sur les conséquences sociales du...

le 31 déc. 2015

15 j'aime

3

Rubber
MrMaurice
8

Critique de Rubber par MrMaurice

« gonflé » 20 minutes « Rubber est une " éclate " qui ne se dégonfle jamais. » TelecineObs «Rubber ou un épatant dérapage contrôlé » Telerama « Quentin Dupieux ne manque pas d'air » le...

le 19 mars 2011

15 j'aime