Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.

"Louis Drax ou le Phénix qui renaît de ses cendres !"

Depuis un certain temps, le réalisateur français Alexandre Aja a mis de côté les saillies gores et l’humour trash de «Piranha» ou encore de «La colline a des yeux» pour se consacrer à un cinéma plus intimiste. Après le surprenant «Horns» et son héros cornu pourvu d’un pouvoir de vérité, Aja nous présente aujourd’hui le jeune Louis Drax, 9 ans. A travers un prologue drôle et inquiétant, oscillant entre le cinéma de Jean-Pierre Jeunet et Stephen King, le jeune Louis (Aiden Longworth) nous narre avec un naturel confondant et une innocence touchante, les accidents corporels et autres intoxications dont il a été victime au cours de ses huit premières années. En effet, Louis a échappé huit fois à la mort ! Est-il chanceux ou le sort s’acharne-t-il contre lui ? Ces questions se feront pressantes, quand le jour de ses neuf ans, Louis tombera d’une falaise. Cette chute quasi mortelle le plongera dans un état végétatif. La police enquêtera sur une possible tentative d’homicide car le père de Louis (Aaron Paul), potentiellement violent, disparaîtra le même jour. Sa mère Nathalie (Sarah Gordon) à son chevet, Louis sera soigné dans la clinique du neurologue Allan Pascal (Jamie Dornam). Entre Allan et Nathalie, une certaine alchimie s’installe. Alexandre Aja n’en oublie pas pour autant son jeune héros dans le coma et le fait évoluer dans un univers onirique parallèle évoquant le récent «Quelques minutes avant minuit» de Juan Antonio Bayona. Un univers fantastique appuyant ainsi la drôle de malédiction qui frappe Louis. Truffé de flashbacks explicatifs, le film d’Aja se focalise sur l’enfance de Louis, son comportement décalé, ses visites chez son psychologue le Dr Perez (Oliver Platt, excellent). Les difficiles relations de ses parents sont mises à nu. A la manière de «Rashômon», plusieurs points de vue et situations viendront se contredire semant le doute dans l’esprit du spectateur. Que s’est-il réellement passé sur cette falaise ? «La 9ème vie de Louis Drax» est un film patchwork où le suspense côtoie le drame psychologique, le thriller et le fantastique au sein d’une croisade, celle d’un enfant prêt à tout pour faire éclater la vérité.

RAF43
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 15 juin 2017

Critique lue 1.3K fois

5 j'aime

RAF43

Écrit par

Critique lue 1.3K fois

5

D'autres avis sur La 9ème vie de Louis Drax

La 9ème vie de Louis Drax
Mandhynez
8

Quelle intrigue !

Ce film n’est pas une claque esthétique mais regorge de belles scènes. Ce film n’est pas à couper le souffle mais vous garde en alène ! Ce film sans action mais plein de rebondissement et de...

le 9 juil. 2017

7 j'aime

8

La 9ème vie de Louis Drax
RedacJack
5

Critique de La 9ème vie de Louis Drax par RedacJack

Le nouveau film d'Aja s'éloigne encore un peu plus de l'horreur et l'épouvante qui l'ont révélées au yeux du grand public international avec son excellent remake du classique de Wes Craven. Depuis,...

le 22 janv. 2017

7 j'aime

La 9ème vie de Louis Drax
HITMAN
7

Voyage au centre de la mémoire.

La 9ème vie de Louis Drax est un thriller psychologique produit et réalisé par le cinéaste français Alexandre Aja (Haute Tension, Horns) adapté de l’œuvre de la romancière britannique Liz Jensen...

le 15 juil. 2017

6 j'aime

Du même critique

47 Meters Down
RAF43
1

"Dans l’océan, personne ne vous entendra crier, de toute façon on s’en fout !!"

Il était une fois deux Américaines, Lisa et Kate, frangines et siamoises, deux têtes pour un cerveau qui s'ennuyaient fermes durant leur séjour au Mexique (c'est bien connu, quand on a vingt piges,...

le 1 oct. 2017

16 j'aime

3

Golem : Le Tueur de Londres
RAF43
8

"La rumeur qui tue !"

Juan Carlos Medina, réalisateur américain d'origine ibérique, s'était fait connaître, en 2012 avec son troublant "Insensibles" et sa horde d'enfants indifférents à la douleur dans une Espagne...

le 24 janv. 2018

15 j'aime

3

Light of My Life
RAF43
8

"La Fille de l'Homme !"

Dans un futur indéterminé, la population féminine a été éradiquée en quasi-totalité par une épidémie (décidément, c’est la mode en ce moment). Un père (Casey Affleck) tâche de protéger Rag (la...

le 3 août 2020

14 j'aime

4