C'est vraiment dommage que le film se perd entre ses deux intrigues parce qu'il a un charme visuel certain. Les deux savants fou des géniaux Peter Cushing et Christopher Lee, jouant avec leurs fioles de toutes les couleurs, dans des expériences où l'éthiques est regardée de loin. Avec des accessoires en plastique ou carton-pâte utilisés avec le plus grand des sérieux. Et ce style de musique si particulier que l'on trouvait dans beaucoup de films, séries ou dessins animés des années 70. J'aimerais bien savoir si ce genre de musique porte réellement un nom ou si c'est juste le style des orchestrations des ces années là.
Moi qui adore ce kitch, j'avais quand même quelques attentes sur le film. Pas d'immenses non plus mais le duo, le genre et le pitch donne plutôt envie. Et effectivement, si La chair du diable s'était entièrement concentré sur une de ses deux intrigues, il serait devenu beaucoup moins fouillis et aurait donné à ladite intrigue, peu importe laquelle choisie, un coté beaucoup plus grandiose.
La fin est très particulière aussi puisqu'elle est d'un coté très surprenante et d'un autre coté décevante car elle ne conclut aucune des deux intrigues.
Ça devient donc un petit long-métrage qui sera aussitôt oubliés des gens dont le style des films d'épouvante "à la Hammer" ne parle pas et qui restera un petit souvenir rigolo des gens qui apprécient le genre.