Cage thoracique
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Je ne vais pas commencer ce billet en écrivant cette phrase galvaudée que tout le monde répète sans vraiment en comprendre le sens : adapter c'est trahir. Mais l'idée de représenter une couleur qui est justement indescriptible est un défi en soi. Ici, Richard Stanley arrive à créer un univers visuel et sonore convainquant. D'ailleurs, les protagonistes auront leur cinq sens mis à rude épreuve et je suis sûr que le film aurait trouvé un intérêt à être projeté en odorama. Le récit est sublimé par une lumière qui est brillamment maîtrisée par le chef opérateur d'un côté et les techniciens VFX de l'autre. Les plans larges que permettent le format scope donnent toute la place aux décors et à l'imposante maison familiale. Faute de budget, le film tourne autour de cette grande baraque ce qui est dommage car j'aurais préféré en savoir plus sur les alentours de Arkham. De plus, le réalisateur a pour projet ambitieux de raconter une histoire sur 1h51 ce qui est un peu exagéré à mon sens car le film souffre malheureusement de quelques longueurs. J'ai failli lâché plusieurs fois mais heureusement que j'ai été secoué par la prestation de Nicolas Cage qui porte réellement le film. Ce mec est un génie et offre aux spectateurs des moments comiques qui viennent apporter une légèreté là où le récit patine en lourdeur. J'ai aussi passé presque tout le film à me demander d'où sortait l'actrice qui joue la mère (réponse : Nip/Tuck) et quelles étaient le procédures pour adopter un alpaga en appartement (réponse : c'est mort). Présenté comme de la science fiction horrifique, on peut dire que le film rempli bien le rôle du premier mais a malheureusement dû mal à s'affirmer dans le second. Il est dommage que Richard Stanley n'ait pas su éviter certains écueils du genre comme les jumpscares. Il ne se prive pas non plus pour mâtiner son récit de considérations écologiques, cause certes louable, mais qui, ici, ont la subtilité d'un vendeur de rose à la sauvette dans les rues parisiennes.
Au final, même si l'adaptation est un exercice périlleux, je dirais que le pari est semi réussi notamment grâce à la présence de Nicolas FUKIN Cage.
Créée
le 12 déc. 2019
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