On est plus chaud que le climat ?

Bon d'abord soyons honnête on sent le film bricolé, période COVID19. La durée d'1 heure en atteste tout comme les scènes de Paris vide grâce au confinement. C'est d'ailleurs une idée intéressante de profiter d'une crise sanitaire pour en dénoncer d'autres à venir dûes au dérèglement climatiques, la fonte du permafrost...

Les 15 mins minutes du début sont une belle mise en abîme ironique du milieu bourgeois (je ne l'ai voit pas bobo car ils n'ont même pas une once de conviction ecologique) et plus globalement de la société de consommation

Comment embarquer les adultes dans un projet fou mais pertinent ? Comment critiquer des changements politiques après remaniement ? Comment montrer qu'un soulèvement peut jaillir de n'importe où ?

Il y a quelques incohérences comme cette scène nocturne en forêt très onirique mais pas du tout raccord entre le propos et le choix de le raconter a l'écran

On aurait pu se passer aussi de la phrases trop généraliste sur les personnes noires et les flics qui n'étaient pas le propos du film

Garrel aurait eu intérêt de se concentrer un plus sur son propos et de choisir une ligne. Car Le pbleme du scénario c qu'il n'est ni une fable, ni une comédie, ni un film vérité mais un peu tout cela.

Ce qui est assez déroutant c'est que finalement les parents passe de bourgeois à bobo et non à écolo ce qui rend l'objectif confus. A moins que l'idée soit un satyre de tout ceci mettant en avant toute les incohérences même des bobos se disant écolo mais ne l'étant pas : les sacs de courses en plastiques blancs, la lumière allumée partout dans l'appartement... Ou qui pense le devenir juste en triant leur déchet et en achetant des ampoules basses consommation.

Il n'en demeure pas moins que ce film pourrait être un porte d'entrée au collège pour discuter climat et biodiversité